Une protéine, présente dans les dents de calmar, a des propriétés proches de celles des toiles d’araignées de par sa solidité, mais elle est aussi modelable. Elle pourrait servir à fabriquer des matériaux alternatifs au plastique.
Les dents de calmars : la solution pour remplacer le plastique ?
Depuis quelques années déjà, la chasse au plastique bat son plein. Et pour cause… La masse du plastique dans l’océan est estimée à 300 millions de tonnes. Selon un rapport de l’ONU de 2018, 13 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année. D’ici 2050, on estime qu’il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan. Mais par quoi pourrait-on le remplacer ?
Deux scientifiques ont trouvé une solution pour le moins originale : ils se sont intéressés à une molécule présente dans les bras de calmars. En effet, ce que l’on appelle communément et à tort, selon les spécialistes, des tentacules possèdent des ventouses. Et à l’intérieur des ventouses, se trouve une armature de dents en anneaux. Dans ces anneaux, ces chercheurs ont donc étudié les propriétés de protéines SRT(1).
Des produits biodégradables moins néfastes pour l’environnement
Ce n’est pas la première fois que les propriétés de ce matériau résistant sont exploitées. En 2016 déjà, des scientifiques de Singapour avaient constaté son intérêt notamment grâce à ses caractéristiques élastiques. Leurs recherches avaient démontré des capacités proches de celles des toiles d’araignées. Mais ces protéines présentes chez les calmars présentent la principale caractéristique d’être thermoplastiques : elles peuvent être modelées à souhait.
En résumé ce matériau pourrait donc être solide, modelable et résistant.
Enfin, que les défenseurs des animaux se rassurent, les calmars ne seront pas massacrés : ce matériau est inspiré des céphalopodes, mais fabriqué en laboratoire. L’auteur de l’étude, Melik Demirel a expliqué dans Frontiers qu’ils utilisent un procédé de fermentation, du sucre, de l’eau et de l’oxygène pour produire ces polymères. Des produits biodégradables et donc moins néfastes pour l’environnement.
Illustration bannière : Photo de calmar – © uatari
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Mais bon sang, comment faisait-on avant l’arrivée du plastique ?!
On se servait de matériaux naturels : coton, lin, chanvre, laine, soie, papier, cuir, bois, verre, différents métaux…. et ça fonctionnait. Les objets étaient fait pour durer.
Nos poubelles domestiques dépassaient rarement les 10 litres, on les sortait tous les 2 jours et on n’y trouvait que des bouts de légumes, un sachet en papier, deux boites à conserves et parfois un verre brisé.
Je ne dis pas qu’il faut retourner dans les grottes mais entre le rien et le tout il doit bien y avoir une moyenne.
Le plastique est partout et tout est fait pour nous en faire consommer, un jour ils nous mettront les radis en emballages individuels, bien sur ça sera « pour notre santé » !
Puisque les Pouvoirs Publics sont incapables d’agir, lobbies, rentabilité et bénéfices obligent, c’est à nous qu’appartient le choix d’utiliser ou non cette saleté. Arrêtez de vous faire avoir par l’appel des sirènes du tout emballage, du tout jetable et de la musique du « recyclage » qui est un mensonge –> le plastique ne se recycle pas, il faut toujours lui injecter une dose de « neuf ». Le plastique ne disparait pas, il se brise en particules de plus en plus fines mais n’est pas transformé en nutriments comme le papier par exemple.
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