Quels sont les avantages environnementaux de ce bioplastique ?
Tout d’abord, il s’affranchit du pétrole et réduit les émissions de gaz à effet de serre ; un bon point si on pense au réchauffement climatique.
Quant au recyclage, il est clair que le polypropylène se recycle mieux que le bon vieux PVC (polychlorure de vinyle). Mais il dégage néanmoins du CO2 quand il est réduit à l’état de déchet ou brûlé.
Comme les biocarburants, le bioplastique devrait entrer en concurrence pour s’approvisionner en matière première, avec les cultures alimentaires.
Ce danger ne se concrétiserait que si les déchets de biomasse ne suffisait pas à alimenter un marché étendu. Par exemple, si ou voulait équiper les quelque 75 millions de nouvelles voitures par an, il faudrait y consacrer 2 % des terres agricoles mondiales.
Est-ce envisageable ?
Pas sûr mais on peut pourtant s’interroger quand on sait que le coton, gourmand en eau et en produits phytosanitaires, utilise, lui, 2,5 % des terres agricoles dans le monde.
Quoi qu’il en soit, même à une échelle plus réduite, ce bioplastique est un autre exemple du chemin où science et écologie progressent conjointement.
Réjouissant !
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(1) Jusqu’à présent l’isobutène était un hydrocarbure exclusivement extrait du pétrole, est une des principales briques élémentaires de la pétrochimie. L’isobutène peut être facilement converti en carburants tels que l’isooctane (le meilleur carburant pour les moteurs à essence), ainsi qu’en divers matériaux (caoutchouc synthétique, verre organique, divers plastiques).
Les autres projets d’avenir
Sommaire du dossier
Les projets d’avenir qui construisent la nouvelle économie
si c’est pour fabriquer du plastique qui ne sera pas biodégradable, ce n’est pas utile. L’idée n’est pas de fabriquer la même chose, mais plutôt un nouveau produit qui sera peu ou prou sachet décoré. A vous de fixer la marque, de créer une entreprise et de le lancer sur le marché
ATTENTION au créneau « végétal »…… les opportunistes sont à l affût !
c’est vraiment précieux
Certains produits existent déjà, des sacs en plastique végétal dans certain super marché, qui se déchirent au moindre poids un peu lourds, j’espère seulement que les pare chocs seront plus solides hi!hi!hi!
ce procédé est déjà exploité, Mazda utilise dans ces nouveaux modèles( tableau de bord et autre) du plastique végétal!! Voir ur leur site et particularité du mazda CX5
« bio »plastique?? Ce n’est pas parce-que ça utilise des matières agricoles que c’est bio! Encore un raccourci très douteux de + en + fréquents sur ce site. Quand c’est pour se nourrir, les aliments sont déjà bourrés de pesticides et autres engrais, alors si c’est pour fabriquer du plastique on risque d’aller encore plus loin en utilisation de produits polluants!
Il y a déjà 1 milliard de personne qui souffrent de la faim et on veut utiliser des produits alimentaires pour remplacer le pétrole, ça ressemble à la fausse bonne idée des agrocarburants (et non biocarburant). S’il n’y avait pas autant d’enjeu financier lié au prix du pétrole, on pourrait croire à cette utilisation uniquement des déchets, mais on n’en est pas là!
il s’agit ici d’utiliser les déchets des plantes qui de toute façon ne seraient pas comestibles ni pour l’homme ni pour l’animal. Sinon cela n’aurait effectivement aucun intérêt!
Fabriquer du plastique à partir de végétaux cultivés alors que les terres vivrières disparaissent sous le bêton à un rythme affolant, est-ce une solution d’avenir? Ne serait-ce pas plus sensé de réduire notre consommation de plastique et même notre consommation tout court. J’ose écrire cela sur un site qui s’appelle CONSOglobe et qui fait la promotion de produits de consommation. Dans développement durable il faudrait ne garder que durable et réfléchir à partir des possibles et non pas des désirs.
n’est il pas dangereux de « retoucher » escherichia coli qui pourrait
devenir invincible inaltérable une fois mis dans la nature; déjà qu’il fait des morts tous les ans car on a du mal a en venir à bout
(Des bactéries ont été reprogrammées pour les doter de la capacité de digérer ces déchets : ainsi le génome d’Escherichia coli retouché devient une usine à produire le gaz propylène qui sert à faire du plastique.)
Effectivement, voilà un autre aspect du problème. D’ailleurs que se cache-t-il derrière le pudique mot « retouché »? Encore un coup des apprentis sorciers qui s’emploient à créer un monde de plus en plus dénaturé.
Ce plastique bio sera OGM. Le remède pourrait bien s’avérer pire que le mal, non ? L’idéal serait de pouvoir faire du plastique bio à partir de déchets végétaux, afin de ne pas concurrencer les cultures vivrières. Je rêve ?