La liste des principaux polluants de notre alimentation
L’acrylamide
Se trouve : frites, chips, biscuits salés ou sucrés, pommes de terre sautées, …
Risques : problèmes neurologiques, peut-être cancérigène (à l’étude), …
Population à risque : moins de 1 % des adultes et des enfants
L’aluminium
Se trouve : dans les emballages alimentaires qui deviennent nocifs uniquement quand ils sont en contact direct avec des aliments acides comme des tomates, de la rhubarbe, de l’oseille, du citron… qui vont attaquer l’aluminium.
L’aluminium toujours suspect
En décembre 2000, la Direction Générale de la Santé (DGS) avait déjà saisi les agences de sécurité sanitaire afin d’évaluer les possibles effets néfastes de l’aluminium sur la population, notamment un éventuel lien avec la maladie d’Alzheimer. Et si l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a de son côté souligné dans un rapport publié en 2003 le manque de données pertinentes quant à l’absorption d’alumine par voie cutanée, elle n’a remis que partiellement en cause l’opinion de la DGS. Plusieurs études récentes mettent bien en évidence un lien entre les emballages en aluminium et la présence du métal dans le corps(5).
Risques : le risque est que l’aluminium fasse son chemin jusqu’au cerveau en passant par la barrière intestinale grâce au fait qu’il est soluble dans les graisses. Là il y accélérerait le vieillissement cellulaire.
Il est également dangereux s’il arrive à pénétrer dans le corps, par exemple à l’occasion d’un vaccination en intramusculaire car il peut déclencher la myofasciite à macrophages, une maladie très douloureuse. Idem s’il pénètre lors d’une hémodialyse car il pourrait provoquer une encéphalite.
L’aluminium dans les cosmétiques
En mars 2012, le magazine 60 Millions de Consommateurs a mené enquête sur la présence de l’aluminium dans nos cosmétiques et notamment les déodorants (mais aussi dans le sel, les conservateurs, les colorants, les levants, les poudres pour bébé) malgré des risques avérés. Fin 2000, la Direction Générale de la Santé avait interrogé les agences de sécurité sanitaire sur les éventuels effets néfastes de l’aluminium sur la santé et un possible lien avec la maladie d’Alzheimer.
L’AFSSAPS en 2003 a conclu qu’on n’a pas assez de données pertinentes quant à l’absorption d’alumine par voie cutanée pour conclure mais ne nie pas un éventuel risque.
L’arsenic
Se trouve : dans les poissons, crustacés, mollusques, lait, eau…
Population à risque : 1 à 27 % des enfants, 1 à 33 % des adultes
Risques : maladies cardiovasculaires, cancers, lésions cutanées…
Le cadmium
Se trouve : dans les produits de panification sèche et le pain, pommes de terre et apparentés, le foie, les champignons, les moules, les mollusques, les crustacés, la poudre de cacao et les algues séchées. Le cadmium se trouve dans les phosphates qui servent d’engrais. Considéré comme une impureté de certains minéraux comme les phosphates, le cadmium n’a aucune utilité pour le corps.
Au contraire, bien que présent à l’état de traces dans notre environnement, le cadmium va s’accumuler dans les céréales, puis dans notre organisme quand on consomme ces céréales cultivées avec ces engrais contaminés. Le cadmium modifie les protéines, puis se stocke dans les reins, les os, le système nerveux, les dents. Il est suspecté d’avoir un rapport avec le cancer de la prostate.
Population à risque : moins de 1 % des adultes et 15 % des enfants
Risques : fragilité osseuse, troubles rénaux, troubles de la reproduction, cancers, …
Notons qu’il n’y a pas de risque avec les produits de l’agriculture bio.
Le diméthoate
Se trouve : ce pesticide se trouve dans les endives, les cerises. En 2019, la France a pris la décision d’interdire les cerises traitées au diméthoate, soyez vigilants ailleurs si vous en mangez beaucoup.
Risques : problèmes neurologiques, peut être cancérogène
Population : les gros consommateurs de cerises, soit moins de 1 % des adultes et des enfants
Les dioxines
Se trouvent : fromages, lait, poissons, produits laitiers ultra frais, l’huile…
Population à risque : moins de 1 % des adultes et des enfants
Risques : maladies cardiovasculaires, malformation du foetus, affections de la peau…
L’hexachlorobenzène (HCB)
Se trouve : ce fongicide se trouve dans les semences de blé. Aujourd’hui interdite(6), cette molécule est toujours présente dans la nourriture et l’environnement.
Population à risque : les femmes enceintes et les foetus. Tous les cordons ombilicaux analysés par l’équipe espagnole citée plus haut contenaient du HCB.
Risque : la molécule franchit la barrière placentaire et se concentre dans les tissus foetaux ou le lait maternel. Elle est soupçonnée de déclencher chez la mère un diabète de type 2 (le pancréas ne sécrète plus assez d’insuline).
Lire page suivante : le mercure et autres principaux polluants alimentaires
- https://www.anses.fr/fr/content/les-%C3%A9tudes-de-lalimentation-totale-eat
- Enquête menée par l’Institut municipal de recherche médicale de Barcelone, publiée dans Acta Paediatrica, 2008.
- Voir notamment Dirinck, Eveline, et al. « Obesity and persistent organic pollutants : possible obesogenic effect of organochlorine pesticides and polychlorinated biphenyls. » Obesity 19.4 (2011) : 709-714.
- de Bont, Jeroen, et al. « Ambient air pollution and overweight and obesity in school-aged children in Barcelona, Spain. » Environment international 125 (2019) : 58-64.
- Voir notamment Struller, Carolin, Peter Kelly, and Nicholas Copeland. « Conversion of aluminium oxide coated films for food packaging applications—From a single layer material to a complete pouch. » Food Packaging and Shelf Life 20 (2019) : 100309.
- Le HCB est interdit dans le monde entier depuis la Convention de Stockholm, le 17 mai 2004
on empoisonne impunement les cultures!!!!
ça nous empoisonne et après ça se plaint du trou de la sécu…Bah bravo !
bonjour
J’ai bu des sodas à l’aspartam et j’ai été tout de suite malade,j’avais de l’asthme,mes yeux pleuraient,j’avais un grave malaise. Grâce à Dieu, je ne suis pas morte.L’aspartam est dangereux pour moi. Salut cordial. Béa B-H
Je préfère de très loin me fier aux résultats, conseils, avis de l’ANSES, plutôt qu’à ce que peut raconter MM Robin dans son livre. Spécialiste des mensonges déjà avec ses précédents ouvrages, curieusement tout ce qu’elle dit, écrit est toujours « à charge »…!!!
Pire, lorsqu’on lui démontre qu’elle se trompe, qu’elle écrit des erreurs voire qu’elle tient des propos mensongers, elle n’en tient aucunement compte.
Contrairement à une idée trop largement répandue, les nitrates ne sont aucunement dangereux pour la santé. Il y a des quantités de nitrates très importantes dans les salades, épinards… Le seuil arbitraire choisi de 50 mg/l n’a rien à voir avec un problème de santé quelconque !
Ce qui peut être dangereux ce sont les nitrites… Ceux ci peuvent résulter de la transformation de nitrates en nitrites dans certaines conditions.
Distinction produits de l’AB versus conventionnel ! il existe au moins deux méta-analyses dont une de 2003 de l’AFSSA à l’époque (ANSES actuellement) et une plus récente de 2009 (UK) qui toutes deux démontraient que les produits issus de l’AB ne présentent certainement pas d’avantages significatifs tant sur les plans nutritionnels que sanitaires (ce dernier aspect est plutôt en défaveur de l’AB, et cela se comprend aisément !)
Le problème des mycotoxines est effleuré semble t-il dans ce dossier, alors que leurs risques réels semblent minorés depuis trop longtemps !
Il est temps qu’il émerge et que l’on tente d’apprécier leurs importances par rapports aux autres polluants.
Il existe un nombre important de mycotoxines et pas seulement le DON (dioxynévalénol),mais des zéaralénones, , ochratoxines, fumonisines, aflatoxines … (ces dernières étant parmi les substances cancérigènes les plus puissantes connues), que l’on retrouve un peu systématiquement dans les céréales mais pas seulement. Toutes sont classées cancérigènes… bref, les autres polluants s’ils sont à considérer sont certainement à relativiser par rapport au risque mycotoxines.
bonjours je voulais signaler que ufc que choisi a fait une étude sur les taux de POP dans les revêtement des ustensiles de cuisine
bonjours je voulais signaler que ufc que choisi
Lorsque l’on sait comment les DJA et autres VTR ont été établis, l’affirmation « Il n’y a aucun risque » est surprenante. Un visionnement de l’excellent film « Notre poison quotidien » de Marie-Monique Robin en dit long sur le système de l’industrie agro-alimentaire.
j’ai toujours gardé les ustensiles de cuisines de ma grand mère, ils se gardent bien et les aliments ne subissent pas le téflon, cela accroche un peu et donne un bon gout aux plats. on les rince facilement , de plus ils sont solides = économies . Flora.