Où en est le niveau de pollution de l’air à l’heure actuelle ? À un niveau dramatique, si l’on en croit les derniers chiffres issus de l’université de Chicago.
96 % de la population en danger
Selon un récent rapport de l’indice de Qualité de l’Air, l’exposition à la pollution de l’air, et tout particulièrement aux particules fines, n’est pas sans conséquence sur notre espérance de vie. À tel point que ses effets seraient plus graves encore que la consommation tant d’alcool que d’eau impropre à la consommation.
En effet, selon ce rapport, « les dernières preuves scientifiques sur l’impact de la pollution, même aux faibles niveaux existant dans une grande partie des États-Unis, révèlent que 96 % de la population vit dans des zones où les niveaux de pollution sont dangereux. »
L’air d’Europe de l’est trop pollué
Cette exposition aux particules fines du fait d’une pollution de l’air excessive est tellement grave qu’elle diminueraient l’espérance de vie tout autant que le tabagisme. Pourtant, outre-Atlantique, depuis l’adoption du Clean Air Act dans les années 1970, la qualité de l’air s’est déjà largement améliorée. En 2021, 20 des 30 comtés les plus pollués des États-Unis se trouvaient en Californie du fait de l’impact des incendies de forêt.
De ce côté de l’océan Atlantique, les habitants de l’Europe de l’Est respirent un air plus pollué que leurs voisins de l’Ouest et vivraient moins longtemps pour cette raison. Si l’Est de l’Europe parvenait à purifier son air pour atteindre les niveaux de la partie occidentale du continent, les citoyens de l’Est pourrait vivre 7,2 mois de plus. Soit, au total, 114 millions d’années de vie gagnées pour l’ensemble de la région de l’Europe de l’Est.
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