De plus, 110 000 années de vie sans incapacité sont perdues chaque année chez les enfants en raison des différents maladies invalidantes que cause cette pollution.
Les enfants ont tout pour respirer davantage de polluants que les adultes
Les conséquences de la pollution atmosphérique sur les enfants sont nombreuses et peuvent se manifester dès le stade foetal, alerte l’Agence européenne de l’environnement (AEE). De fait, 1 200 enfants meurent prématurément à cause de la pollution atmosphérique chaque année en Europe, a calculé l’Agence. Alors, pourquoi les enfants souffrent-ils davantage que les adultes ?
Tout d’abord, ils respirent plus rapidement que les adultes car ils sont plus actifs physiquement. En plus, comme ils respirent plus par la bouche que les adultes, ils inhalent plus d’air par kg de poids corporel, ce qui fait que cet air pénètre plus profondément dans l’appareil respiratoire. Et en raison de leur taille plus petite, ils respirent l’air plus près du sol, où certains polluants, notamment issus des pots d’échappement des véhicules, sont émis et se concentrent. Leur dose acquise de pollution est de ce fait plus élevée.
Infections respiratoires, allergies, troubles pulmonaires… : la pollution, un lourd fardeau pour les enfants
Les effets de la pollution atmosphérique sur les enfants commencent dès la grossesse. En effet, la pollution de l’air augmente le risque de faible poids de naissance, de naissance prématurée et de retards de croissance foetale, facteurs susceptibles d’entraîner divers problèmes de santé plus tard dans la vie. Bien que les preuves soient moins claires, les particules fines ont également été associées à un risque accru de fausses couches spontanées et de mortinaissances. Malgré des données épidémiologiques solides, les mécanismes biologiques de la plupart de ces risques prénataux liés à la pollution de l’air demeurent mal compris.
Après la naissance, la pollution atmosphérique augmente le risque de divers problèmes de santé chez les enfants et les adolescents, tels que les infections respiratoires (bronchites, pneumonies, rhinopharyngites et otites), l’aggravation des allergies (rhinite allergique, eczéma et conjonctivite), et les troubles de la fonction et du développement pulmonaire. Ces effets, provoqués notamment par l’ozone et le dioxyde d’azote (NO2) à court terme et les particules fines (PM2,5) à long terme, touchent aussi bien les enfants en bonne santé que ceux souffrant d’asthme, dont les symptômes peuvent être exacerbés par la pollution.
Pollution atmosphérique : voici les meilleurs élèves… et les lanternes rouges
En France, les villes où la pollution est particulièrement forte :
– Lille (255ème place du palmarès, sur 375)
– Reims (223ème)
– Rouen (220ème)
– Mulhouse (215ème)
– Paris (210ème)
Selon l’AEE, les villes d’Europe où la pollution atmosphérique est la moins élevée sont :
- Faro (Portugal)
- Umeå (Suède), Uppsala (Suède)
- Funchal (Portugal)
- Tallinn (Estonie)
- ampere (Finlande)
- TReykjavik (Islande)
- Norrkoping (Suède)
- Stockholm (Suède)
- Narva (Estonie)
Parmi les villes les plus polluées en Europe on retrouve :
- Slavonski Brod (Croatie)
- Nowy Sacz (Pologne)
- Cremona (Italie)
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