La nouvelle risque d’en refroidir plus d’un. Et pour cause, les aventuriers souhaitant conquérir l’Everest devront à présent ajouter un défi à leur ascension. Et pas des moindres ! Le gouvernement népalais vient d’instaurer une nouvelle règle obligeant les alpinistes à nettoyer les pentes du point culminant du monde. Ils devront ainsi descendre pas moins de 8 kg d’ordures ! Enquête.
Pollution de l’Everest : une poubelle sur le toit du monde ?
Considéré comme le toit du monde, l’Everest culmine à 8 848 mètres d’altitude.
Souvent mis sous le feu des projecteurs pour la prouesse des ascensions de ses alpinistes, il l’est aujourd’hui pour un tout autre sujet : la pollution !
En haut du sommet, des tonnes de déchets : du matériel d’alpinisme comme des cordages, des tentes, des bonbonnes d’oxygène vides ou encore des emballages superflus abandonnés car alourdissant les bagages. Ou encore des batteries, et autres médicaments.
Face à ce constat, de nombreuses expéditions de nettoyage sont organisées régulièrement par plusieurs ONG. Mais, aujourd’hui, cela n’est plus suffisant.
C’est pour cela que le gouvernement népalais vient d’instituer de nouvelles règles. Ces dernières veulent obliger les alpinistes à nettoyer eux-mêmes les pentes du point culminant du monde.
Des alpinistes, nouveaux éboueurs de la montagne ?
Dès le mois d’avril 2014, toute personne qui dépasse le camp de base et qui tente l’ascension de l’Everest devra redescendre ses déchets mais également collecter 8 kilos d’ordures supplémentaires abandonnées par leurs prédécesseurs.
Parmi ces déchets, les autorités réclament également que les excréments humains soient ramassés. En effet, à ces hauteurs, le froid empêche leur décomposition, ce qui crée une pollution supplémentaire.
L’objectif mis en avant par les autorités ? Améliorer la propreté de pentes, victimes d’une fréquentation accrue.
Le système précédent imposait aux expéditions une garantie de 2900€. Cette dernière leur était rendue si les alpinistes démontraient à leur retour qu’ils n’avaient rien abandonné dans la montagne.
Mais plusieurs défaillances étaient notables : lunettes de soleil, canettes de bière, sacs en plastique étaient régulièrement abandonnés contribuant à la pollution de l’Everest.
Aujourd’hui, si les 8 kilos d’ordures ne sont pas redescendues, le grimpeur écopera d’une amende et s’exposera à des poursuites judiciaires.
je suis d accord avec vous
il n,est pas trop tôt !!!
C’est une excellente chose, mais encore insuffisante
chaque alpiniste a besoin de plus de 150 kg de matériel pour l’ascension. ils n’en redescendent actuellement qu’une infime partie, et les 8kg ne feront que justifier cette infime partie qu’ils descendent déjà. j’étais là hait en octobre dernier, c’est une véritable déchèterie, j’ai honte d’être alpiniste !
je suis monté plusieurs fois au mont blanc le dégoût m’a pris lorsque j’ai vu les tonnes d’ordures abandonnées, certains alpinistes sont conscient que plus il y a de monde plus la protection des sites remarquable est urgente. Malgré tout, ceux qui ne calcul que par l’exploit ne sont pas des personnes qui aime la nature pour abandonner leur déchets dans des lieux magiques, qui malheureusement sont marqués par l’imbécillité humaine, comme quoi on peut être un grand alpiniste et un gros porc en même temps.
Il y a plus de 30 ans Sir Edmund Hillary a constaté que la vallée, le camp de base et le sommet avaient besoin de « repos » totale pour récupérer écologiquement – au contraire, tout a proliféré et jusqu’à récemment il restait plusieurs cadavres abandonnés autour du South Col – malheureusement c’est le commerce qui pollue au maximum – quand un société de trekking demande des sommes énormes pour ce genre d’ascension, leur priorité c’est de faire arriver au sommet tout le monde qui a payé – d’autres considérations tombent dans l’eau.
1°) Les montagnards sont donc bien loin de l’image de super-héros propres sur eux qu’ils prétendent être.
2°) Il y a longtemps que le gouvernement local aurait dû imposer des sanctions draconniènes au lieu de se contenter d’encaisser les revenus des expéditions.
C’est lamentable d’en arriver là !
C’est pas un poisson d’Avril,science et avenir en parlait en mars.
Non non il ne s’agit pas du tout d’un poisson d’avril. Cette info est tout à fait sérieuse car malheureusement la pollution de la montagne par les déchets est bel et bien répandue.
c’est hélas un poisson d’avril …