Pollution lumineuse : un recours déposé devant le Conseil d’État

Le Conseil d’État a été saisi par deux associations de lutte contre la pollution lumineuse. Le but : faire enfin appliquer la loi prévue par les textes du deuxième Grenelle de l’environnement de 2010.

Rédigé par Maylis Choné, le 18 Apr 2017, à 10 h 22 min
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La pollution lumineuse est un fléau pour l’environnement, pour les hommes et pour le bilan énergétique. Depuis les textes du Grenelle II de 2010, des mesures existent mais ne sont toujours pas mises en application.

Le Conseil d’État saisi pour faire baisser la pollution lumineuse

Les textes du Grenelle de l’environnement rédigés en 2010 affichent clairement la volonté du gouvernement de faire baisser la pollution lumineuse en France. Pourtant, depuis cette date, aucun arrêté n’a été pris pour mettre les mettre en application. Voilà pourquoi les associations ont saisi le Conseil d’État.

Les associations veulent que les choses bougent. France Nature Environnement (FNE), l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature, section Isère (Frapna Isère), expliquent dans un communiqué commun qu’ « aucun des ministres qui se sont succédés depuis le Grenelle n’a publié les arrêtés précisant les conditions d’implantation et de fonctionnement des points lumineux, la puissance lumineuse moyenne, l’efficacité lumineuse des sources utilisées… »

Protéger l’environnement et les hommes

La pollution lumineuse est-elle vraiment nocive ? Elle affecte surtout les animaux – spécialement dans les parcs naturels, les espaces protégés ou encore sur les plages – et trouble certains comportements nocturnes des espèces. Par exemple, la reproduction des tortues marines est dérangée par les éclairages artificiels des plages de la Réunion et leurs petits qui viennent de naître sont désorientés. Pour cela, il a été décidé d’éteindre certaines zones.

Même les amateurs d’astronomie sont gênés par un halo lumineux lors de leur observation des étoiles. Des efforts de nombreuses communes sont remarqués par les associations, mais elles  remarquent aussi le manque de volonté politique pour éteindre certaines zones, commerces et bureaux dans les villes… Et ce, malgré la loi !

Illustration bannière : Pollution lumineuse – © Brian S
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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Comme d’habitude, les politiques blablatent et ne font rien pour la nature, qui est pourtant la seule maison habitable dont nous disposons mais que nous polluons de diverses manières, que nous sur-exploitons, que nous assassinons. Quand nous aurons tué le dernier poisson et coupé le dernier arbre, alors peut-être l’humain, espèce parasite invasive, comprendra. Mais il sera trop tard, il se sera lui-meme condamné à mort après avoir détruit toutes les autres forms de vie.
    Vivement sa disparition, que la terre puisse faire renaitre des espèces non nuisibles.

  2. Pas exactement, en fait le principale problème est pour la floraison des plantes à nyctipèriodissité, car si en dehors de la journée le phytochome p670 est stimuler la plante peut annuler sa floraison. Elle pourrait débourer plus tôt ou garder ses feuilles plus tard, mais il n’y a plus vraiment de gèle. En fait, dans ce cas, la lumière a plus d’éffets nocife sur nous et c’est principalement à 460nm. Le jaune est à peine plus utiliser que le vert par la plante.

  3. Les plantes et les arbres peuvent aussi être très affectés par la pollution lumineuse. Notamment par la lumière jaune-orange qui produit un ralentissement énergétique et de croissance cellulaire pouvant conduire à une dégénérescence précoce.

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