Un nouvel épisode caniculaire touche la France. La pollution à l’ozone impose de nouvelles mesures de régulation du trafic à travers l’Hexagone.
En Île-de-France, la circulation différenciée reconduite
La température monte à nouveau, côtoyant voire dépassant encore une fois la barre des 40°C. Un deuxième épisode caniculaire dans le même été qui oblige à réactiver un peu partout des mesures de restriction à la circulation(1). Des mesures qui visent à contenir les émissions de polluants durant la canicule.
En Île-de-France, la circulation différenciée est donc reconduite pour une deuxième journée ce mercredi à Paris et en petite couronne, dans la zone délimitée par l’A86, entre 5h30 et minuit. Seuls les véhicules Crit’Air 0 à 2 ont l’autorisation de circuler. Au-delà, le projet de loi d’orientation des mobilités, pour l’instant adopté par l’Assemblée nationale en première lecture, prévoit d’ailleurs de rendre systématique la prise de mesures de restriction de circulation en cas de pic de pollution.
La région Grand Est en alerte
Du côté de Lyon et Villeurbanne, le préfet a également activé l’alerte N1 Pollution. Dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Moselle, le seuil d’alerte de la pollution de l’air par l’ozone est atteint ce mercredi 24 juillet, a prévenu ATMO Grand Est, l’association de surveillance de la qualité de l’air. « Avec la persistance du fort rayonnement solaire et de températures élevées en hausse, les niveaux d’ozone vont continuer d’augmenter sur l’ensemble de la région Grand Est ». À Strasbourg, Mulhouse et Colmar, une tarification spéciale dans les transports en commun a été mise en place.
Selon ATMO Grand Est, « l’épisode de pollution va s’étendre géographiquement à d’autres départements de la région Grand Est. Les départements de la Moselle, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin seront concernés par une procédure d’alerte sur persistance ce mercredi 24 juillet. La procédure d’information et de recommandation sera déclenchée sur les départements de la Marne, de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse ».
Que faire en cas de pollution à l’ozone ?
Le ministère de la transition écologique et solidaire(2) rappelle qu’en cas d’épisode de pollution à l’ozone, mieux vaut :
- limiter les sorties pendant l’après-midi, – notamment pour les personnes les plus vulnérables
- éviter également les activités physiques et sportives en plein air
- consulter un médecin en cas de gêne respiratoire ou cardiaque dès le dépassement du seuil d’information et de recommandation (180 µg/m3 en moyenne horaire pour l’ozone)
L’ozone sur la santé
Ce gaz peut pénétrer dans l’appareil respiratoire et provoquer des inflammations bronchiques au niveau cellulaire (avec toux sèche et gêne respiratoire). L’ozone peut également provoquer des problèmes cardiovasculaires.
Comment se renseigner sur la qualité de l’air et la pollution à l’ozone ?
Chaque région dispose d’une association agréée de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) qui informe en temps réel les éventuels épisodes de pollution. Les mesures préfectorales peuvent être elles consultées sur le site des préfectures et sur l’outil Vigilance atmosphérique qui fournit une carte et une liste des mesures engagées.
Illustration bannière : Paris en plein pic de pollution -© Giullaume Destombes
A lire absolument