Aujourd’hui, environ la moitié des Français ont un animal de compagnie chez eux. Posséder un animal, c’est avant tout de l’amour et de la joie au sein du foyer, mais les amoureux des animaux seront ravis d’apprendre, s’ils ne le savent pas déjà, que leurs compagnons à 4 pattes ont aussi un impact très positif sur la santé.
Posséder un animal rend plus heureux et en meilleure santé
En 2011, l’APA, American Psychological Association, a mené trois expériences aux États-Unis dont l’objectif était de démontrer que le fait de posséder un animal de compagnie peut apporter des bénéfices psychologiques importants(1). Une excellente nouvelle pour les 50 % de ménages français possédant un compagnon à 4 pattes !
1ère expérience : propriétaires d’animaux vs non-propriétaires
La 1ère expérience a été menée auprès d’un échantillon de 217 personnes composé à 79 % de femmes, avec une moyenne d’âge de 31 ans et ayant un salaire supérieur à la moyenne national.
Ces personnes ont été soumises au un questionnaire, portant sur le bien-être, la personnalité et les relations avec autrui. Dans tous les cas, celles qui étaient propriétaires d’animaux de compagnie se révélaient « être plus heureuses, en meilleure santé et mieux adaptées » que les personnes n’en ayant pas.
2ème expérience : les propriétaires de chiens
La seconde expérience a rassemblé 56 participants – dont une majorité de femmes (91 %) et une moyenne d’âge de 42 ans – tous propriétaires de chiens pour étudier les bénéfices de cette relation d’un point de vue rapprochement social. Il s’avère que les chiens permettraient à leur maître ou maîtresse « d’augmenter leur sentiment d’appartenance, d’estime de soi [et ils donneraient] un sens à leur existence ».
3ème expérience : les étudiants
Enfin, la dernière expérience a été menée auprès de 97 étudiants dont l’âge moyen était de 19 ans.
On leur a demandé de décrire, en quelques phrases, une situation dans laquelle ils se sont sentis rejetés. Ensuite, 3 options s’offraient à eux :
- écrire à propos de leur animal préféré ;
- écrire au sujet de leur meilleur(e) ami(e) ;
- dessiner le plan de du campus où ils vivaient.
L’expérience conclut qu’après avoir vécu une situation de rejet, écrire au sujet de son animal est tout aussi efficace que d’écrire au sujet de son ou sa meilleur(e) ami(e) pour conjurer le sentiment de rejet.
Allen R. McConnell, professeur à l’Université de Miami et l’un des chercheurs à l’initiative de cette étude conclut que « ces résultats apportent la preuve tangible que les animaux ont un impact très positif sur la vie de leurs propriétaires, aussi bien sur le plan psychologique que physique, en jouant un rôle de support social important ».
Posséder un chien réduirait les risques cardio-vasculaires… chez les célibataires
Une étude suédoise publiée le 17 novembre 2017 dans la revue Nature(2), a associé le fait de posseder un chien, notamment un chien de chasse, à un risque plus faible de troubles cardio-vasculaires. Et ce plus particulièrement chez les personnes seules…
En effet, les résultats de cette étude, réalisée à l’échelle nationale en Suède (soit un échantillon de 3.987.937 personnes âgées de 40 à 80 ans, montre qu’en plus des bienfaits relatés plus haut dans cet article, un chien peut influencer les microbiomes (collection d’espèces microscopiques vivant dans l’intestin) de son propriétaire, l’exposant à des bactéries qu’il n’aurait pas rencontrées autrement.
Lire page suivante : du côté des propriétaires, on ne peut que confirmer
- The Truth About Cats and Dogs : Pets Are Good for Mental Health of ‘Everyday People’ http://www.apa.org/news/press/releases/2011/07/cats-dogs.aspx
- Dog ownership and the risk of cardiovascular disease and death – a nationwide cohort study https://www.nature.com/articles/s41598-017-16118-6
- Les animaux de compagnie au coeur du bien-être des individus https://www.ipsos.com/fr-fr/les-animaux-de-compagnie-au-coeur-du-bien-etre-des-individus
C’est un site très intéressant et riche en idées
Ce que vous affirmez ici n’est pas toujours vrai… ou ça ne l’est que pour les gens en bonne santé !
Je ne voulais plus de chien, celui qui partage ma vie depuis trois ans est un cadeau empoisonné. J’ai déjà tant de mal à m’occuper de moi, si peu d’énergie pour faire le minimum… je ne suis pas capable de bien m’en occuper, de lui accorder l’attention dont il a besoin, de le sortir autant et aussi longtemps qu’il le faudrait. Je culpabilise énormément et mon estime de moi en prend une sacrée claque.
Ce chien a beau être un bon chien, il me prend tout mon peu d’énergie, en sorties et en sollicitations incessantes, il me déconcentre chaque fois que j’arrive à me concentrer un peu, me réveille toutes les nuits quand j’ai enfin réussi à trouver le sommeil, me cause bien trop souvent un stress qui a une grande influence négative sur ma santé… C’est un cauchemar, un véritable cauchemar…
Le seul point positif de ma maladie c’était de pouvoir enfin vivre à mon rythme, de ne plus avoir d’obligations, de contraintes quotidiennes et de responsabilité qu’envers moi-même, de ne plus avoir à m’occuper que de moi, pouvoir enfin me reposer tout mon saoul, goûter au calme et à la solitude dont j’ai tant besoin pour me sentir un minimum bien, après tout une vie à courir…
Fini tout ça, depuis ce chien…
C’est peu dire que j’en veux terriblement à la personne qui m’a piégée pour me l’imposer (qui savait pourtant pertinemment que je ne voulais plus de chien, je le lui avais dit on ne peut plus clairement, comme à tous mes proches !), persuadée que ça me ferait du bien quoi que j’en pense, que je changerais d’avis une fois que je l’aurais, puisque tant d’articles du genre de celui-là affirment sans nuance que c’est bon pour la santé et pour le moral…
Ma santé comme mon moral en ont gravement pâti, et en pâtissent un peu plus de jour en jour. Plus ça va plus je m’affaiblis, moins je m’en occupe bien, plus je stresse et culpabilise, plus ça nuit à mon moral et à ma santé.
Je suis au bout du rouleau…
Alors, par pitié, nuancez vos articles ! Et, vous qui me lisez, n’offrez JAMAIS un animal qui ne soit pas désiré.