Poulets : vers un nouveau scandale alimentaire ?

Rédigé par Jean-Marie, le 27 Jun 2011, à 17 h 58 min
Poulets : vers un nouveau scandale alimentaire ?
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Comment se prémunir des risques liés à la consommation de poulet ?

cuisse de pouletsLe risque pour la santé humaine provient de la consommation de viande insuffisamment cuite ou d’une contamination croisée entre différents aliments.

Une manipulation sûre de la viande crue, une cuisson complète et une bonne hygiène dans la cuisine permettent  d’éviter ou de réduire le risque posé par la viande de poulet contaminée par Campylobacter et Salmonella.

Conseils pratiques pour manger du poulet

Les bactéries salmonelles et campylobacters étant sensibles à la chaleur, il faut servir un poulet et toutes les volailles bien cuites. Si un jus rosé sort quand vous piquez la viande, il faut la remettre à cuire.

Isoler le poulet des autres aliments

« L’infection du consommateur est le plus souvent liée à une contamination croisée entre aliments. Elle n’est pas due à la consommation du poulet lui-même, mais à un autre aliment, une surface ou un liquide ayant été en contact avec la peau du poulet cru ».

Conséquence,  après l’achat, il faut faire attention à :

– Veillez à ce que la volaille soit bien isolée des autres aliments, et séparez bien le cru du cuit

– Si l’emballage est humide, remplacez-le sans attendre,

– Au réfrigérateur, emmaillotez soigneusement la viande crue dans un film alimentaire,

– Attention à ce que le poulet ne goutte pas sur les autres d’aliments du frigo : placez-le dans les compartiments inférieurs

– Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé la volaille,

– Nettoyez à fond tout ustensile qui servira à la préparation avant cuisson (couteaux, planche à découper, plat, etc.)

 

Planetoscope  : la consommation de poulets dans le monde

 

*

Je réagis

(1) L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a annoncé mercredi que 75,8 % des carcasses de poulets  provenant de 561 abattoirs de 26 États membres de l’UE, de Norvège et de Suisse, sont contaminées par des Campylobacters. Etude disponible sur .efsa.europa.eu/fr/press/news/zoonoses100317.htm

(2) La bactérie a été détectée dans les intestins de 71 % des poulets en moyenne, ce qui indique qu’ils étaient déjà infectés lorsqu’ils étaient vivants, et sur 76 % des carcasses analysées, ce qui suggère une contamination additionnelle lors de l’abattage. L’étude révèle des écarts considérables entre les chiffres d’un État membre à un autre. Elle fait suite à un avis récent du groupe scientifique de l’EFSA sur les risques biologiques (BIOHAZ), qui confirmait que la viande de volaille s’avère être une source majeure, si ce n’est la plus importante, d’infection par Campylobacter chez l’homme. L’étude indique également que 22 États membres ont signalé la présence de Salmonella dans les carcasses de poulet qu’ils ont analysées. En moyenne, 15,7 % des carcasses examinées étaient contaminées,

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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

11 commentaires Donnez votre avis
  1. mangez en moins mais du bon elevage au moins la viande n est pas indispensable

  2. Je pense que certaines personnes n’ont pas l’air d’être au courant de ce qui se passe en France .
    Nous aimerions tous manger un poulet à 15€ , mais ce sont les salaires qui ne nous le permettent pas .
    Ceci etait tout simplement destiné à ce que certains remettent les pieds à terre et ne se cachent pas la réalité .

    • C’est les charges sociales rendent impossible d’embaucher et donc de produire de l’emploi pas cher …. si on embauche, on produit cher sinon, on importe des produits cheap. Faut savoir ce qu’on veut !

    • On économise sur ce qu’on met dans l’assiette mais pas sur les cigarettes et autres cochonneries qu’on met dans les chariots de nos courses. Avez vous déjà jeté un coup d’oeil dans les chariots de ce qu’achètent les gens quand vous faites vos courses ? Effarant!

  3. Continuer à manger des produits de l’agriculture industrielle … fruit légumes et viandes … la meilleure solution pour avoir des soucis de santé. Il y a 20 ans encore on n’entendait pas parler d’épidémies de gatro …. et c depuis 20 ans que les normes d’hygiène se surdéveloppent jusqu’à empêcher les PAYSANS de produire noblement … cherchez l’erreur … enfin les « gros » responsables

  4. On en revient toujours au même problème : si on a les moyens d’acheter de bons produits ça va, mais les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre d’acheter un poulet 15 € mangeront de la merde ! C’est tout simplement scandaleux !

    • un poulet à 15 € peut sembler cher à l’achat … mais nutritivement il apportera plus qu’un poulet industriel … il faut penser résultat. C’est souvent un faux problème sachant qu’en France l’alimentation est loin d’être prioritaire. Et beaucoup de citoyens devraient revoir leur mode de vie avant de considérer la bonne nouriture chère

  5. Je me permets d’aller plus loin que Marina :Nous devons repenser notre façon de produire. Actuellement, les sociétés sont généralement là pour réaliser le chiffre d’affaire le plus important sans se soucier réellement des consommateurs.
    A quand un prix fixé en fonction du « bien » que cela produit chez le consommateur? Je sais, c’est une utopie et c’est impossible à réaliser car chacun à son point de vue.

    Pour faire changer les producteurs, à NOUS de choisir correctement notre producteur…

    Dans le cadre de la viande de poulet, sélectionnons plutôt l’élevage extensif en pleine nature plutôt que des poulets en batterie (Attention élevé au sol est différent d’élevé à l’extérieur en pleine nature)
    Sélectionnons des labels reconnus pour leur qualité alimentaire. Si au départ, l’investissement est un peu plus élevé, notre corps nous remerciera à terme… pas le médecin.

    • Tout est question d’argent : des producteurs qui veulent avoir une marge suffisante pour survivre, les distributeurs : un bénéfice suffisant pour leurs developpements et les consommateurs : un prix abordable pour simplement se nourrir.
      A cela vient se greffer les quelques idioties que nous balance les médias afin de nous rabattre sur d’autres produits, le vrai du faux le faux du vrai, le bon du mauvais, le mauvais du bon bon, a savoir qu’un bon peut devenir mauvais et vice versa…. on ne sait plus à quel saint se vouer.
      On ne comprend rien, ou simplement on mange ce que l’on peut s’offrir…..avec le budget que l’on a. Du phénoméne de mode à l’urgence sanitaire, y aurait-il un profit caché ???
      Je regrette une seule chose ne pas avoir le choix financier pour bien manger.

  6. Et si, avec tous ces scandales alimentaires, les gens n’arrivent pas à comprendre qu’il faut consommer autrement, je ne comprends rien !!!
    Dommage qu’il faille des morts pour comprendre !
    Heureusement pour mes enfants et pour moi, j’ai compris depuis trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps !!

    • Peux tu nous dire ta façon de consommer ???

Moi aussi je donne mon avis