La pouzzolane n’est pas un fromage de chèvre italien mais bien un résidu de roches volcaniques très utilisé dans certaines régions (dans le sud de l’Italie en général et pour le Colisée de Rome, en particulier). Appelée également « pierre de lave », elle connaît un grand nombre d’utilisations dans l’habitat.
La pouzzolane, une roche multi-usage
La pouzzolane est utilisée dans un grand nombre de situations : elle est très utile pour le déneigement des routes mais également pour le « paillage » des plantes dans les jardins (un peu comme les billes d’argile ou les morceaux d’ardoise concassés).
La pouzzolane comporte de la silice, de l’alumine, de l’oxyde ferrique (qui lui donne sa couleur rouge), ainsi que de la chaux et de la magnésie.
Dans l’habitat, elle sert essentiellement d’ajout cimentaire et peut servir de granulat pour la confection de béton léger.
Des avantages multiples à l’utilisation de la pouzzolane
La pouzzolane a différentes qualités :
– la légéreté
– l’isolation thermique et phonique
– la résistance au gel
– un bon accrochement du liant grâce à sa rugosité
La pouzzolane, amorphe et riche en silice, peut se combiner à la chaux lors de l’hydratation du ciment, afin de donner des hydrates supplémentaires. Ce mélange permettra d’obtenir des bétons de très haute performance.
La pouzzolane a pour principale vertu écologique de pouvoir entraîner une réaction pouzzolanique. Cette réaction chimique a lieu lorsque la pouzzolane, riche en silice et en alumine, et un activateur (chaux éteinte le plus souvent) sont en présence d’eau.
Le produit de cette réaction est un liant proche du ciment.
Cette réaction est totalement écologique puisqu’elle ne nécessite pas de cuisson et ne dégage pas de CO².
Il existe également des pouzzolanes artificielles – mais moins écologiques – obtenues par calcination de terres argileuses, de basaltes ou de schistes : leurs propriétés sont équivalentes à celles de la pouzzolane naturelle.
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