Le documentaire de la BBC, Blue Planet II, émerveille par la beauté de ses images et permet aussi aux téléspectateurs de prendre conscience de l’urgence de la situation. Mais comment pouvons-nous agir à notre niveau pour sauver l’océan ?
La prise de conscience créée par Blue Planet II
Depuis le mois d’octobre, la chaîne BBC One diffuse une série un peu particulière. C’est un documentaire tourné au fond des océans, au plus près de la nature. On apprend, on contemple et on vit au rythme des poissons, des requins, des poulpes, des baleines et de la flore sous-marine. Oui, mais ce n’est pas tout.
Sur une musique signée Hans Zimmer (Pirate des caraïbes, Le Roi Lion), le narrateur et chercheur naturaliste, David Attenborough, profite des images époustouflantes tournées grâce à des techniques de pointe pour éveiller les consciences sur l’état catastrophique des océans.
Il tire ainsi le signal d’alarme : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, depuis 500 millions d’années, une espèce a la capacité de décider du futur de toutes les autres. J’espère qu’on se rendra compte de cette situation. »
Comment s’engager pour les océans ?
Car c’est surtout à cause des humains que les océans et la vie qu’ils contiennent souffrent. Des tonnes de plastiques sont déversées chaque année dans l’eau. Les animaux (oiseaux marins ou poissons), déjà contraints de s’adapter à l’extension permanente des paysages urbains, mangent ces détritus, car ils les confondent avec leur nourriture et s’étouffent.
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Ce triste constat a engagé la BBC à proposer sur son site une liste d’actions très concrètes que les personnes désireuses de s’engager peuvent entreprendre à leur niveau : nettoyer la plage pendant deux minutes ou s’engager auprès d’associations de nettoyage existantes.
Vous pouvez aussi partir à la chasse aux microparticules de plastique sur les plages et dans la mer. Ces morceaux deviennent de plus en plus fins, ne se détruisent jamais totalement et entrent dans la chaîne alimentaire des animaux. Pour en savoir plus, vous pouvez vous connecter sur le site The great nurdle hunt.
Changer nos habitudes
Les vêtements composés de polyéthylène, des polyesters, perdent des particules lors des lavages en machine, particules qui finissent par atteindre la mer. De la même façon, les microparticules issues de sacs plastiques, des produits ménagers, des produits cosmétiques (dentifrice, gommage), ne peuvent être retenues par les filtres des stations d’épuration et polluent les océans.
Lire aussi : La pollution constatée au plus profond des océans
Pour savoir si vos produits ménagers ou cosmétiques sont nocifs, téléchargez l’application Beat the Bead et scannez le code-barre de l’emballage. De plus en plus d’initiatives et de recettes à base de produits naturels existent et fourmillent sur le web. La bonne nouvelle ? Il est possible de changer les choses sans même être engagé en politique.
Bonjour,
Merci pour cet article. Une petite précision : le nom de l’appli sur l’applestore est Beat the micro Bead et non beat the Bead comme précisé en fin d’article.
très belle année 2018