Il faut préserver les peuples autochtones et leurs savoirs traditionnels pour répondre aux défis du moment, estime l’ONU.
Des défenseurs de la biodiversité
« Les peuples autochtones coexistent de façon harmonieuse avec la nature depuis des siècles et protègent plus de 80 % de la biodiversité de la planète aujourd’hui », a rappelé la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies lundi 23 avril, à l’occasion de la 18e session de la Conférence des parties de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones(1).
Au total, ce sont plus de 1.000 participants autochtones du monde entier qui sont attendus au siège des Nations Unies, à New York, jusqu’au 3 mai pour participer à cette rencontre, qui comptera également plus de 100 événements parallèles. L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a été créée en l’an 2000 pour traiter des questions autochtones liées au développement économique et social, à la culture, à l’environnement, à l’éducation, à la santé et aux droits humains.
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90 pays et 5.000 cultures différentes
Les travaux de cette session sont placés sous le thème : « Connaissance traditionnelle : développement, transmission et protection ». Cette thématique vise à mettre en valeur le rôle essentiel de la transmission du savoir traditionnel pour la survie des sociétés autochtones mais aussi l’importance de ces connaissances pour répondre aux défis globaux, notamment environnementaux, auxquels nous sommes confrontés.
Le savoir des peuples autochtones joue un rôle clef dans la lutte et l’atténuation du changement climatique, et ce savoir est reconnu dans l’Accord de Paris sur le climat, a rappelé la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Maria Fernanda Espinosa.
Les peuples autochtones représentent moins de 6 % de la population mondiale. Mais ils représentent en revanche 15 % des personnes les plus pauvres. Vivant dans 90 pays à travers la planète, ils préservent et représentent 5.000 cultures différentes, parlant l’écrasante majorité des 6.700 langues du monde.
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L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones fera également le point sur l’Année internationale des langues autochtones qui est célébrée cette année, ainsi que sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030, la conservation et les droits des communautés autochtones, et les droits des femmes et des enfants autochtones.
Illustration bannière : Deux autochtones brésiliennes – © ESB Professionnal
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