La version exceptionnelle de l’aide voulue par le gouvernement pour permettre l’achat d’une voiture électrique ou d’un modèle hybride n’aura pas duré longtemps. Victime de son succès, elle baisse à nouveau et voit les conditions d’éligibilité être durcies. En somme, moins d’argent sera versé, pour moins de ménages.
La prime à la conversion baisse à 5.000 euros
Alors que le gouvernement a fait de la Transition écologique et énergétique un des axes principaux de la fin du quinquennat, acheter un véhicule électrique ou hybride va devenir un peu plus compliqué pour les Français. La prime à la conversion a en effet été rabotée le 3 août 2020.
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— CNPA (@CNPA) July 29, 2020
En juin 2020, pour relancer le secteur automobile, la prime à la conversion avait été portée à 7.000 euros maximum. Elle retombe à 5.000 euros maximum et, surtout, voit ses critères d’éligibilité être fortement durcis. Ainsi, pour bénéficier de la somme maximale, il faut avoir un Revenu fiscal de référence (RFR) inférieur à 6.300 euros ou inférieur à 13.489 euros et être un « gros rouleur ». Et, surtout, il faut envoyer à la casse un véhicule Crit’Air 3 ou plus polluant.
Pour les autres ménages, la prime n’est plus que de 2.500 euros alors que les voitures électriques et hybrides sont sensiblement plus chères que des voitures thermiques.
Attention au prix du véhicule acheté
La prime à la conversion est toutefois toujours cumulable avec le bonus écologique, sous conditions. Mais il ne faut pas oublier que le prix de la voiture achetée joue sur le barème du bonus écologique. Ce dernier, par exemple, n’est pas applicable dès lors que le modèle coûte plus de 6.000 euros. Si le prix est compris entre 45.000 et 60.000 euros, le bonus est de 3.000 euros et il augmente à 5.000 euros si le véhicule coûte moins de 45.000 euros.
Au final, il est donc possible d’obtenir une aide allant jusqu’à 10.000 euros pour un ménage éligible aux 5.000 euros de prime et pour un modèle coûtant moins de 45.000 euros. Ce montant peut même atteindre 11.000 euros grâce à la surprime de 1.000 euros pour les Français qui habitent ou travaillent dans une ZFE (Zone à faibles émissions), mais seulement si une aide similaire est accordée par la collectivité territoriale concernée.
Illustration bannière : voitures électriques sur le parking du concessionnaire © alexfan32
A lire absolument
Grosso modo, le prix de la bagnole reflète le coût de l’envoi du CO2 dans l’air. Tout se passe comme si on ignorait la chose, en excluant les MT. de gaz produits par la Chine pour fabriquer les accus. De plus, le « carburant électrique » est produit moyennant un taux de CO2 important. Même la centrale nucléaire constitue un investissement géant en CO2. Ne parlons pas d’électricité verte, elle est un rêve, ou une arnaque, puisqu’on oublie systématiquement la fabrication. Une éolienne coûte 6 années de CO2, par exemple. Une batterie coûte 8 années de CO2 d’un moteur à essence, etc. Réveillez-vous!!!
Finalement on propose aux moins argentés (aux pauvres, donc) d’acheter les véhicules les plus chers avec moins d’aides maintenant que ceux qui en avaient les moyens ont fini de se gaver !
Je vais garder ma Clio diésel de 1991, et je les emmerde !