Et si la prime de mobilité était bientôt élargie aux adeptes de covoiturage ? C’est ce que propose la ministre des Transports.
Mobilité : récompenser les trajets à vélo ou en covoiturage
Ce n’est pas de la faute d’un salarié s’il ne dispose pas de transports en commun pour se rendre chaque jour à son travail. C’est pour cette raison que la ministre des Transports, Elisabeth Borne, s’est déclarée favorable, le 18 mars dernier sur l’antenne de RMC, à une prime mobilité durable qui soit obligatoirement versée aux salariés effectuant les trajets domicile-travail en covoiturage ou à vélo(2).
Le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) avait déjà créé un forfait mobilité pour les salariés du privé utilisant un vélo pour aller au travail, avec à la clé un chèque de 400 euros. Fin novembre, la ministre des Transports avait élargi ce forfait mobilité aux salariés adeptes de covoiturage. Mais si jusque-là, il reposait sur le volontariat des entreprises, il pourrait désormais devenir obligatoire.
Injuste par rapport aux grandes métropoles
C’est dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités actuellement examinée au Sénat que la ministre des Transports suggère que la prime mobilité durable de 400 euros devienne obligatoire pour tout salarié effectuant ses trajets domicile travail à vélo ou en covoiturage. Cette prime serait exonérée d’impôts et de charges sociales.
Pour la ministre, la situation actuelle est injuste pour les salariés contraints d’effectuer ces trajets en voiture faute d’un réseau de transports en commun pratique. D’autant plus que, dans les grandes métropoles telles que Paris et Lyon, l’employeur doit déjà rembourser 50 % du pass de transports en commun de ses salariés.
Illustration bannière : Collègues en covoiturage – © Jacob Lund
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