Nous opérons des milliers de choix chaque jour. Une étude chinoise avance même le chiffre de 35.000 décisions prises par jour par un cerveau adulte ! Bien entendu, la quasi-totalité de ces décisions est prise de façon inconsciente, intuitive, rapide et irrationnelle. Et pour le reste ?
Se décider n’est pas une mince affaire !
Il y a ceux qui décortiquent tout. D’autres préfèrent tirer à pile ou face. Il y a aussi ceux qui ont besoin de l’opinion des autres. Et si la clé, au lieu de vite trouver une réponse, était d’abord de se poser les bonnes questions, au bon moment ?
S’accorder (un peu) de temps avant de faire un choix
Nous avons tous et toutes pris des décisions sur le coup des émotions. Et soyons honnêtes, elles n’ont pas toujours été les meilleures. La prise de décision importante nécessite de se mettre dans de bonnes dispositions. Alors, on se pose, on respire et on se calme ! Si l’adage dit que la nuit porte conseil, c’est sans doute vrai. Et puis, se poser c’est aussi se laisser le temps de bien s’informer.
Commencer par les décisions les plus simples
Des décisions, vous en avez pris des millions depuis que vous êtes né(e), et ce n’est pas fini !
Quand on a l’impression d’être embourbé(e) dans tout un tas de décisions à prendre, l’idéal est de faire une liste. Ensuite, il peut être très aidant de les classer dans l’ordre, de la décision la plus simple à prendre, à la plus engageante. De cette manière, vous vous ferez la main sur les décisions qui n’auront pas beaucoup d’impact, que votre choix soit bon ou non, in fine.
Se poser les bonnes questions
Certaines décisions sont très difficiles à prendre car bien sûr, rien n’est 100 % bon ou 100 % mauvais. Vous avez trouvé un travail de rêve mais devez changer de région ? Tout plaquer et recommencer ailleurs, en voilà une décision !
Pour pouvoir trancher, il est indispensable de se poser la bonne question, à savoir : « Quel choix répond à mon désir le plus profond ? ». Car on ne peut pas simplement lister avantages et inconvénients, et faire un calcul mathématique basique. Certains aspects sont beaucoup plus prégnants que d’autres.
Une fois la décision prise, posez-vous à nouveau et écoutez votre corps. Ressentez-vous un apaisement, de la joie, des tensions ? Le corps sait toujours quand une décision prise est la bonne !
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Comment faire un choix ? Les outils de prise de décision stratégique
Quand le choix va au-delà de ce que l’on met au menu du dîner, il est parfois nécessaire de faire appel à des techniques ou des outils d’aide à la prise de décision.
L’arbre de décision
Souvent utilisée en entreprise, cette méthode a tout à fait sa place dans la sphère privée. Et ce, surtout si vous êtes quelqu’un de visuel ! L’outil présenté sous la forme d’un arbre sert à sélectionner une solution parmi plusieurs. Les branches représentent une option, directement visible sur le graphique.
La matrice de décision
Alerte geek ! Cette méthode de prise de décision s’adresse à qui aime manipuler les chiffres et autres données. La matrice de décision repose sur la sélection, la notation et la pondération de critères de choix. Ainsi, la note d’un critère indispensable sera pondérée de 5 par exemple, quand un autre moins important ne sera pondéré que de 2.
La méthode PRISME
La méthode PRISME pour Prise de RISque MEsurée est utilisée par les dirigeants d’entreprise pour prendre des décisions dans l’urgence. Elle repose sur sept piliers : le risque, la norme, l’écart, l’évitement, l’atténuation, le plan d’action et enfin, le compte-rendu.
La méthode permet ainsi de révéler le caractère « raisonnable » de la décision. En d’autres termes, elle aide à savoir si le jeu en vaut effectivement la chandelle.
Pour conclure, gardons en tête deux notions très importantes. D’abord, nous avons toujours le choix, même dans les situations qui ont l’air insolubles. Ensuite, rappelons-nous que nous ne sommes pas prisonniers de ces choix. Après tout, « y a que les imbéciles qui changent pas d’avis ! ».
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