Les 10 finalistes
Une maison à énergie positive préfabriquée
L’entreprise Archiblox en Australie a créé une maison solaire modulable qui génère plus d’énergie qu’elle n’utilise. Toutes les techniques disponibles sont mises en oeuvre : récupération et recyclage des eaux de pluie, panneaux solaires, jardin intérieur, ventilation passive, double vitrage, baies vitrées coulissantes pour retenir la chaleur en hiver et s’en protéger en été. Il ne faut que cinq semaines pour monter une maison complète et le système modulaire permet de trouver la meilleure solution pour chaque occupant.
Irrigation goutte à goutte et pompes solaires pour petits cultivateurs
Sun Culture, entreprise kenyane, crée et vend des systèmes d’irrigation goutte à goutte avec des pompes solaires à la place des pompes au diesel traditionnel. Leur système permet d’économiser 80 % d’eau et produit des gains de productivité allant jusqu’à 300 % par rapport aux récoltes habituelles dans les régions arides du pays. Normalement une seule saison de production suffit pour récupérer l’investissement initial, négocié en partenariat avec Equity Bank. Outre ces gains importants, le système Sun Culture réduit la pollution en éliminant les moteurs diesel.
Construire des rues pour piétons et cyclistes en Inde
A Chennai, en Inde, un tiers de la population se déplace à pied, mais le mauvais état des trottoirs et l’absence de pistes cyclables sécurisées rend leur vie difficile et provoque beaucoup d’accidents de la circulation. La municipalité a donc décidé de consacrer 60 % du budget alloué aux transports à la création de zones piétonnes, à l’élargissement des trottoirs et à la mise en place de pistes cyclables sécurisées, avec l’objectif d’arriver en 2018 à ce que 80 % de la ville soit redessiné. Dans un pays où 3 % du PIB est consacré aux soins des blessés de la route et où il y a beaucoup de pollution en milieu urbain, l’initiative de Chennai est d’une importance capitale.
La géolocalisation en 3D au service de l’énergie solaire
Réunissez la cartographie haute résolution, les données météorologiques et la géolocalisation et vous obtenez un système qui peut vous dire instamment si votre maison est bien située pour recevoir des panneaux solaires, vous calculer le coût d’installation et le rendement annuel en kWh. C’est le défi que s’est lancé une équipe d’ingénieurs au MIT à Cambridge, dans le Massachusetts. Et ça marche !
Plastic Bank : convertir les déchets plastiques en argent liquide
Plus de 12,7 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans la mer chaque année. Que faire ? Deux entrepreneurs américains ont décidé d’agir. Ils ont créé une entreprise qui non seulement paie des ramasseurs de plastique, mais recycle le plastique ramassé et met à la disposition des communautés des imprimantes 3D qui fabriquent, à partir du plastique recyclé, des objets pouvant être utilisés ou vendus par ces mêmes personnes. Par ailleurs, Plastic Bank encourage les entreprises à modifier leur emballages pour générer moins de déchets.
Copenhague : louer des vêtements d’enfants biologiques
Vigga.us, une association danoise, a mis au point un système qui permet de modifier la façon dont les gens achètent et disposent des vêtements de leurs jeunes enfants. En s’abonnant pour 52 dollars par an, les parents reçoivent 20 vêtements en coton bio, par an et par enfant. Quand l’enfant ne peut ou ne veut plus les porter, les vêtements sont rendus à l’association, qui les inspecte et les envoie à d’autres enfants ou les recycle. Ainsi, les parents économisent de l’argent et la société réduit de façon significative l’achat de produits chimiques et l’utilisation d’eau pour produire des vêtements neufs.
Seoul : les citoyens s’engagent pour changer leur comportement
Le conseil municipal de Seoul a décidé de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030. Sachant que 56 % de l’énergie sont consommés par les bâtiments, la ville a décidé de mettre en place un système de prêts compétitifs et de ristournes pour tous ceux, commerces ou particuliers, qui arrivent à réduire leur consommation d’au moins 10 %. Des conseils d’experts sont proposés et on peut suivre ses progrès en ligne.
Johannesburg : les actions vertes financent la politique municipale pour le climat
La ville de Johannesburg, en Afrique du Sud, propose des « actions vertes » pour financer des projets écologiques : installation de chauffe-eau solaires, production de gaz par méthanisation, buses municipaux hybrides, etc. Selon la Banque Mondiale, l’utilisation d’actions vertes a triplé en un an et la politique de Johannesburg a suscité un grand intérêt dans le monde financier, puisque la demande dépasse de 50 % l’offre d’actions.
Brésil : des appareils auditifs solaires en open source
Solar Ear est une entreprise sociale brésilienne qui produit et commercialise des appareils auditifs avec des piles rechargeables par énergie solaire. A peine plus chères (quelques dizaines de centimes d’euros de plus) que les piles ordinaires, celles-ci durent beaucoup plus longtemps et réduisent la pollution occasionnée par les piles traditionnelles. En ouvrant sa technologie à d’autres entreprises solidaires et en créant une application qui permet à chacun de détecter d’éventuels problèmes auditifs, Solar Ear améliore de façon significative la vie des personnes mal entendant.
En Afrique, l’énergie solaire financée par le micro-crédit
Beaucoup d’Africains habitent dans des régions qui ne sont pas reliées au réseau électrique, et doivent recourir à des lampes à pétrole et à des générateurs diesels couteux et polluants. Mobisol, une entreprise solidaire rwandaise, a conçu un système innovant en combinant l’achat d’un générateur solaire par téléphone mobile, le financement par micro-crédit et un entretien gratuit pendant trois ans. Ils ont électrifié 14.000 foyers et permis d’économiser 5.250 tonnes d’émissions de CO2.
La remise des prix aura lieu le 6 décembre 2015, à Paris dans le cadre de la COP21. Le rapport complet des 100 candidats est une source d’inspiration montrant la créativité des projets d’économie sociale et solidaire en développement dans le monde.
Merci pour l’info.
Fondée en 1997 par Bruno Meura, ELISE crée des emplois durables pour des personnes en difficulté ou handicapées dans la collecte et le recyclage des papiers et déchets de bureau.
Numéro 1 en France de la valorisation des papiers des corbeilles de bureau, ELISE (Entreprise Locale d’Initiatives au Service de l’Environnement) met en place dans les bureaux le tri, collecte, pèse et sur trie les papiers pour optimiser les bénéfices du recyclage.
A l’occasion des collectes de papier, ELISE peut aussi enlever, pour les recycler, d’autres déchets de bureau : cartouches d’encre, piles, bouteilles et gobelets plastiques, canettes de boisson, lampes, tubes néon, déchets d’équipement électrique et électronique (DEEE).
ELISE assure la sensibilisation en interne et rend compte des poids collectés et des bénéfices engendrés.
ELISE peut aussi effectuer les désarchivages et la destruction confidentielle.
Des Economies pour les Entreprises
La réduction des déchets est une source d’économie qui assure le financement de la collecte effectuée par ELISE. De plus les Entreprises Adaptées du réseau ELISE permettent à leurs clients de réduire leur Taxe AGEFIPH.
Un environnement préservé.
En 2015, ELISE collectera dans plus de 8.000 entreprises ou établissements publics, grâce à ses
28 Entreprises Locales d’Initiatives au Service de l’Environnement de Paris-Est, Paris-Ouest, Lille, Douai, Cambrai, Saint Etienne, Lyon, Grenoble, Macon, Marseille, Bordeaux, Savoie, Tours, Châteauroux, Avignon, Toulouse, Bayonne, Cognac, Limoges, Orléans, Cognac, Metz, Hendaye, Normandie, La Réunion… 20.000 tonnes de papier, permettant d’économiser :
– 85 millions de KWH d’énergie,
– 600.000 m3 d’eau,
et d’éviter le rejet de près de
– 11.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Des emplois solidaires.
250 personnes ont un emploi chez ELISE, parmi lesquelles 70% de personnes issues de l’insertion ou handicapées.
Plus d’informations sur elise.com.fr