La FAO alerte sur la flambée du prix du poisson, dû à une demande accrue sur certaines espèces.
Prix du poisson : les prix flambent
L’organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a constaté une nette augmentation du prix des poissons, à son plus haut niveau historique actuellement.
L’organisation internationale a ainsi relevé des prix 15 % plus élevés pour mai 2013 qu’en mai 2012, précédent record du prix du poisson, déjà plus haut que les chiffres impressionnants de 2011.
Malgré l’augmentation du tonnage, l’élevage des poissons ne compense pas la demande., malgré un nombre de captures de poissons sauvages stable. Résultat : la production totale de poisson est à un très haut niveau historique – 161 millions de tonnes -, mais le prix également. Plusieurs causes expliquent cette augmentation.
Une demande accrue pour certaines espèces
Il faut voir que le prix de l’alimentation des poissons d’élevage a considérablement augmenté, ce qui a une incidence directe sur le prix du poisson.
L’approvisionnement ne se fait de toute façon pas de la même façon selon les espèces. Certaines sortes de poissons sont très appréciées du consommateur mais font l’objet de contraintes particulières.
« Coquillages et crustacés« …
La demande est particulièrement forte en Asie, et notamment en Chine, pour certains poissons. Ces espèces ne sont pas produits en nombre suffisant dans ces pays, où le tilapia est par exemple beaucoup plus courant (la Chine est même le premier producteur mondial). La demande, elle, concerne plutôt le saumon ou les crustacés (les Chinois apprécient de plus en plus les huîtres et les moules), dont la consommation a augmenté de 20 % en un an. Résultat : les prix ont grimpés de 27 % pour le saumon et 22 % pour les crevettes.
Le saumon et le thon en ligne de mire
L’Asie n’est pas le seul espace amateur de saumon : l’Europe et les Etats-Unis en sont très friands. Le thon, vendu en conserves ou sous forme de sushi, est également très demandé dans ces pays, ainsi qu’au Japon.
Or la production est parfois frappée par certains aléas, comme ces maladies qui ont touché les crevettes d’élevage en Thaïlande comme c’est régulièrement le cas. Parmi ces événements imprévus, les huîtres françaises appréciées des Chinois ont été touchées cette année par un virus. Les captures, elles, peuvent se révéler décevantes et la FAO évoque les coquilles Saint-Jacques, plus rares qu’auparavant. Le luxe, cette année, possède des écailles.
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et bientôt il n’y aura plus de poisson du tout! surpêché et, dans le Pacifique, mort sous les radiations de Fukushima!
C’est normal que le poisson sois cher , puisque il est nourri avec des farines animales, au prix que coute un bout tournedos ….