Deux nouveaux permis de prospection en géothermie
Parmi les dernières demandes, deux ont été acceptées pour des sites de géothermie à haute température.
Le premier projet concerne le Massif Central : le permis est dit de Chaudes Aigues-Coren et se situe à proximité d’une station thermale du Cantal aux eaux chaudes naturelles.
Forer à grande profondeur
Le deuxième permis, de Pau-Tarbes, concerne la recherche de sites intéressants par la société Fonroche Géothermie. La configuration géologique est assez idéale pour la géothermie dans les Pyrénées du fait de poches d’eau chaude piégée à haute pression en profondeur.
La société ne travaille pas par hasard mais explore d’anciens forages pétroliers. Il s’agit d’étudier le terrain pour être sûr de descendre au bon endroit. On fore ensuite sur 4500 mètres de profondeur.
Géothermie et fracturation hydraulique, quelle différence ?
La différence est de taille puisque dans le cas de la fracturation hydraulique, il s’agit de forer de manière artificielle, pour extraire le gaz de schiste par exemple. Dans le cas de la géothermie, on touche à des zones déjà fracturées naturellement : pas question de modifier le terrain par de nouvelles fractures.
illustration bannière : © CC, desirless
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Grâce à la signature des deux permis de recherche pour des sites de géothermie à haute température, le gouvernement poursuit sa politique de soutien aux énergies renouvelables en s’axant désormais sur la filière géothermique. Bonne initiative ! http://www. quelleenergie.fr/magazine/energies-renouvelables/gouvernement-relance-la-geothermie-haute-temperature-17995/
Le seul bémol de la géothermie est que ce la peut créer de forte instabilité des couches allant jusqu’à des mouvements de terrain et des mini tremblement de terres. Certaines prospections/essais ont du être arrêté d’urgence.
Energie dispendieuse à mettre en œuvre et surtout ne peux être réalisée que dans des régions dont la nature des sols est très stable. Arrivera-t-on à maitriser tout ça ? C’est la bonne question.