Sans chlore, sans parfum, sans allergènes… Promis, les protections hygiéniques ne contiendront plus de substances toxiques pour les femmes ! Dans les faits, la réalité demeure encore hélas bien différente.
Des labels environnementaux, mais des contaminants
Après avoir déjà largement sonné l’alarme sur le sujet, l’association de défense des consommateurs 60 millions de consommateurs a procédé à un nouvel essai comparatif de serviettes, protège-slips et tampons(1). Le bilan est clair : des contaminants sont encore présents dans plusieurs produits, y compris ceux se prétendant écorespectueux.
En effet, les labels environnementaux n’empêchent pas pour autant, paradoxalement, la présence de contaminants. Ainsi, le glyphosate ou son résidu, l’Ampa, ont pu être détectés dans du coton bio, avec ou sans label. La raison : l’absence de contaminants garantie se limite au coton, mais les autres fibres végétales contenues dans le produit ne sont pas en revanche concernées.
Vous êtes fidèle à une marque de serviettes, de #tampons et de protège-slips ?
Figure-t-elle parmi les #protectionshygiéniques les plus performantes et les moins #toxiques de notre #comparatif ?
Résultats dans notre nouveau numéro >> https://t.co/LM3L7rO7Tz pic.twitter.com/D9ArnfxlAx— 60 Millions de consommateurs (@60millions) September 28, 2023
Des labels aux garanties relatives
De même, constate 60 millions de consommateurs, « certains des produits labellisés Oeko-Tex, FSC Mixte, Gots/Icea ou Nordic Swan Ecolabel portaient aussi des traces de contaminants :
- AOX : Nana, Love&Green et Tampax.
- Dioxines : tampons Tadam, Carrefour Soft et Saforelle, serviettes Joone).
- Glyphosate ou de l’Ampa : tampons Tadam, Saforelle, Natracare et les Petites Choses, serviettes Joone.
Bien que les contaminants recherchés soient problématiques pour la santé humaine, cela ne constitue étonnamment pas une incohérence avec les garanties des labels : soit, selon le cahier des charges, la substance était présente de façon limitée, soit elle a été détectée à un taux inférieur au seuil maximal autorisé. Soit, tout simplement, elle n’était juste pas concernée par le cahier des charges. Moralité : l’association de consommateurs déconseille de se fier à des logos dont les promesses ne sont pas identifiables ou dont l’indépendance n’est pas garantie.
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