Pumpipumpe, une application qui développe des liens de proximité
Financé à l’origine par crowdfunding, c’est-à-dire par une collecte de dons, et soutenu par les institutions suisses, le projet compte aujourd’hui quelques 1000 ménages.
Au-delà de son côté économique, particulièrement attractif puisque permettant aux gens de fonctionner sur le principe de l’échange gratuit, le projet développe un fort atout social.
Les voisins se rencontrent et échangent. Ils partagent des biens, se rencontrent ou se parlent plus souvent, dépoussièrent des biens de consommation qui « dorment » et adoptent une nouvelle façon de consommer, plus responsable.
En collant des auto-collants sur des objets à prêter, votre voisin vous invite à l’échange. Il vous convie à partager un ou plusieurs objets et il crée avec vous un nouveau lien. Cela à l’avantage de permettre aux gens de se rencontrer et favorise les relations de bon voisinage. Ainsi, le principe Pumpipumpe devient un véritable pilier de la consommation collaborative locale.
Une application d’échange évolutive
Les autocollants proposés ne sont pas exhaustifs.
Il se peut que les membres aient des objets à prêter et que ces derniers ne fassent pas encore l’objet d’un sticker. Pas de problème ! Les « Pumpipumpeurs » peuvent suggérer de nouvelles idées de visuels aux deux créatrices, Sabine et Lisa, qui se chargeront de les valider et de les proposer en suivant au public sur le site Pumpipumpe.
Pumpipumpe : un grand pas pour la consommation consciente et l’environnement
Le système d’entraide proposé par Pumpipumpe permet de revaloriser certains objets, peu utilisés.
Ainsi, au lieu d’acquérir des biens utilisés de manière très épisodique, l’application lui substitue la notion d’emprunt et de prêt. L’objet retrouve toute sa valeur dans de nouvelles mains et avec un effet positif sur l’environnement !
L’initiative, lancée en Suisse, espère se développer partout. Elle n ‘est pas sans rappeler l’esprit du troc que consoGlobe exploite depuis 2005 avec digiTroc : donner une nouvelle vie à des objets en les échangeant, ça vous tente ?
Des autocollants en fait. Pourquoi utiliser un mot anglais, « sticker » ?