Pour lutter contre l’invasion du moustique tigre, les collectivités ont recours à l’épandage chimique, efficace mais peu respectueux de l’environnement. Il existe pourtant une alternative moins agressive : la borne anti-moustique Qista, une solution propre, efficace et durable.
Qista : l’aspirateur à moustiques tigres
Originaire d’Asie, le moustique tigre (aedes albopictus de son nom savant) est apparu pour la première fois en France métropolitaine en 2004 à Nice. Depuis, cet insecte ne cesse de proliférer, si bien que les autorités sanitaires françaises mettent en place du 1er mai au 30 novembre, un dispositif de vigilance afin de surveiller sa présence et son évolution sur notre territoire.
En 2018, 42 départements sont d’ores et déjà colonisés par le moustique tigre ; c’est deux fois plus qu’il y a deux ans… Autant dire qu’il prolifère à la vitesse grand V !
Qista, une alternative verte à l’épandage chimique
Si l’épandage de produits chimiques est efficace, il n’en demeure pas moins mauvais pour l’environnement. Pour pallier ce problème, la start-up Techno Bam a mis au point un aspirateur à moustique écolo : Qista.
Il s’agit d’une borne reproduisant la respiration humaine tout en diffusant une odeur qui attire les femelles moustiques tigres, responsables des piqûres. Cet appareil est capable d’attirer et capturer les moustiques jusqu’à un rayon de 60 mètres. Le système n’est pas dangereux pour les personnes qui se trouve à proximité et permet de préserver les végétaux et les autres insectes, donc les abeilles.
Certaines collectivités locales et territoriales se sont déjà laissées séduire par ce concept. C’est le cas du Sambuc, en Camargue, où les villageois peuvent désormais sortir sans craindre de se faire dévorer par les moustiques tigres ! Adieu les piqûres et vive les soirs d’été en extérieur. À conseiller au maire d’Ambès…
Le moustique-tigre, un insecte invasif vecteur de maladies, à surveiller de près
Le moustique tigre doit son nom aux rayures noires et blanches situées sur son corps. Bien qu’étant plus petit que son homologue européen, il est plus dangereux. En effet, outre les démangeaisons qu’il occasionne, il est aussi vecteur de différentes maladies comme la dengue, le virus zika ou le chikungunya, qui provoquent de fortes poussées de fièvre pouvant s’avérer mortelles pour les sujets les plus faibles (personnes âgées et enfants en bas âge).
Par conséquent, la Direction Générale de la Santé (DGS) surveille l’évolution du moustique tigre et appelle aussi la population à prendre certaines précautions, comme l’élimination des eaux stagnantes dans lesquelles il aime pondre (gouttières, mares, arrosoirs…).
Concernant les moyens de lutte contre le moustique tigre, le Ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que lorsque « les départements sont classés de niveau 1, les Conseils départementaux (CD) ou les OPD (Opérateurs Publics de Démoustication) qu’ils désignent réalisent la lutte antivectorielle. Dans les autres départements (niveaux 0a et 0b), les OPD interviennent pour le compte de l’État à travers une convention ».