Les automobilistes circulant seuls sur ces voies dédiées au covoiturage seront verbalisés.
Un dispositif sophistiqué pour dissuader les fraudeurs
Après l’apparition sur certaines autoroutes de voies réservées au covoiturage, voici venir le pendant répressif de cette nouveauté : on les appelle « radars de covoiturage ». Prenant la forme de bornes cylindriques mesurant 1,50 m de hauteur, ces nouveaux radars sont loin d’être de simples caméras. Ils sont équipés de plusieurs dispositifs optiques capables de photographier la plaque d’immatriculation du véhicule tout en prenant des images en 3D de son habitacle.
Ces images sont par la suite traitées par un logiciel d’intelligence artificielle conçu pour compter le nombre de passagers à bord. Et pour permettre aux contrôles de se poursuivre à la tombée de la nuit, des caméras infrarouges prennent le relais pour identifier le nombre d’occupants dans l’habitacle.
Radars de covoiturage : une expérimentation dans six métropoles
La phase d’expérimentation de ces radars verra leur déploiement dans six métropoles françaises : Lyon, Grenoble, Lille, Strasbourg, Rennes et Nantes. Au total, une douzaine de ces dispositifs seront répartis entre ces villes. Deux radars ont déjà été installés sur la M35 (anciennement A35), près de Strasbourg. Des radars ont également été installés près de Lyon, sur la M6/M7, ainsi qu’à Grenoble, mais aucun d’entre eux n’est pour l’instant opérationnel. Leur mise en service devrait se faire en novembre 2023.
Les sanctions pour les conducteurs solitaires qui seraient surpris à emprunter ces voies réservées sont déjà fixées : l’amende s’élèvera à 90 euros. En effet, seules certaines catégories de véhicules ont le droit d’emprunter ces voies : les voitures avec au moins deux passagers, les véhicules de transport en commun, les taxis (qu’ils soient occupés ou non) et les véhicules Crit’Air 0, également avec ou sans passager. Ces voies dédiées sont facilement identifiables grâce à un panneau composé d’un losange blanc sur fond bleu, souvent accompagné d’un message lumineux. De plus, la vitesse y est limitée à 50 km/h, assurant ainsi une circulation fluide et sécurisée pour les usagers éligibles.
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Premièrement, dans les années 60, mes parents faisaient déjà du covoiturage avec les voisins, donc rien de nouveau, sauf de continuer à nous prendre pour des cons
Ensuite donner de l’argent à des personnes qui vont faire des économies, parce que les conditions de voyage et de transport s’y prêtent, est débile
Et tant pis pour ceux qui ne peuvent pas !
Enfin, les radars sont une atteinte à nos libertés et à notre honnêteté
Bientôt un aussi dans les WC pour savoir qui pisse assis ou debout ?