Au départ, il ne s’agissait que d’une idée saugrenue. Faire le tour du monde en moins de 80 jours… avec des véhicules non polluants. Un rallye écolo que Frank Manders, un Néerlandais passionné de courses automobiles, organise avec acharnement depuis quatre ans.
Un rallye écolo autour du monde en 80 jours
À l’époque, une éternité pour les véhicules écologiques, l’électrique n’en était qu’à ses balbutiements. Avec le boom des voitures électriques, l’idée semble moins folle mais de nombreux défis restent à relever. Notamment, la question de l’autonomie : « Il y a bien sûr moins de bornes électriques dans le désert de Gobi » reconnaît Frank Manders.
Mais ce genre de courses est l’occasion pour les constructeurs de réfléchir à de nouvelles formes d’autonomie des véhicules électriques, et constitue une vitrine pour leurs innovations dans un secteur très concurrentiel. Les voitures électriques mais aussi celles à hydrogène ou fonctionnant à l’énergie solaire seront les bienvenues dans la course.
Un défi pour des véhicules non polluants
Malgré ces défis, l’organisation de ce rallye écolo va bon train : l’explorateur Bertrand Piccard, pilote du Solar Impulse, a accepté d’être l’ambassadeur de l’événement, et la ville de Paris d’être le point de départ et d’arrivée de sa course.
Frank Manders connaît déjà l’itinéraire du rallye : de Paris, les coureurs prendront la direction du Kazakhstan puis de la Chine, où ils prendront un bateau vers le Canada ; ils traverseront le continent américain pour revenir en Europe. Il espère donner le signal de départ de la course en 2019.
Pour lui, l’avenir des courses automobiles est écologique. « Les courses de voitures à essence ne font plus rêver les jeunes générations« , assure-t-il à France 24. Ce n’est pas pour rien que Hubert Auriol, l’ex-patron du Paris-Dakar, s’est également rallié à son projet.
Illustration bannière : un rallye de voitures dans le désert – © Ksenia Ragozina Shutterstock
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