Rapanui : des fibres d’eucalyptus issus de forêts certifiées FSC
Afin d’obtenir le lyocell utilisé par Rapanui, la marque utilise un processus qui respecte au maximum l’environnement (la marque ne détaille pas le procédé). Ce dernier est moins inoffensif que celui permettant d’extraire des fibres du bambou.
Les arbres utilisés proviennent exclusivement de forêts gérées dans le respect des normes environnementales, certifiées FSC. La fibre extraite a quant à elle obtenu le label PEFC.
Rapanui : 2 frères qui misent sur l’écologie et la transparence
Les créateurs de la marque, Rob et Mart Drake-Knight ont mis au point une étiquette spéciale.
Cette dernière permet de suivre le processus d’élaboration de leurs vêtements, depuis la graine jusqu’à la récolte, en passant par le tissage et le transport.
La logique suivie par les créateurs est simple : la mode doit arrêter de fuir les certificats de performance énergétique, obligatoires pour de nombreux produits utilisés quotidiennement par l’homme.
C’est pourquoi, ces derniers proposent des vêtements qui ont un label respectueux de l’environnement, avec une échelle simple de A à G. Ceci permet au consommateur de savoir exactement ce qu’il achète.
La politique en matière d’approvisionnement de Rapanui est très stricte. Les usines qui fabriquent les vêtements fonctionnent entièrement grâce aux énergies renouvelables et offrent des conditions de travail agréables aux employés. Les matériaux utilisés sont tous bio. Chaque objet fait l’objet d’une traçabilité totale : grâce à une carte interactive sur le site https://rapanuiclothing.com/, les clients peuvent voir d’où viennent leurs vêtements et leur mode d’acheminement en Europe.
Rapanui : l’exemple à suivre ?
Le gouvernement britannique a invité l’entreprise Rapanui à présenter son projet au Parlement et à se mettre en relation avec les autres membres britanniques du Parlement Européen.
Ceci afin d’inviter la Commission Européenne à envisager l’idée d’une étiquette unique au sein de l’Union Européenne.
Mis à part ses tee-shirts en fibre d’eucalyptus, Rapanui vend des vêtements en coton bio pour hommes et pour femmes, à prix moyens, ne dépassant pas les 50£ (environ 62 euros). Une nouvelle qui pourrait faire bien des heureux chez les amateurs de shopping, soucieux du sort de notre planète.
L’entreprise Rapanui créée en 2008 emploie aujourd’hui 10 personnes sur l’île de Wight et propose des vêtements dont le design est jeune et sportif.
*
c bien, mais ou va t’on deforester encore???
Espérons que cela ne va pas conduire à la destruction de l’habitat des kaolas, comme pour l’huile de palme… Pas certaine que toutes ces inovations soient en réalité des avancées bios..
Tout cela est très inquiétant..
Cette innovation pose effectivement beaucoup de questions, entre autres sur le respect des éco-systèmes. Mais il semble y avoir un réel souci de traçabilité, d’amélioration des conditions de travail des ouvriers et de parti-pris écologique, c’est déjà un bel effort dans l’industrie textile actuelle.
Cependant, le prix indiqué de 50 € pour un T-shirt ne met pas ce produit à la portée de toutes les bourses…
tout à fait d’accord avec vous, d’autant qu’ils ne disent pas comment ils obtiennent la fibre ! car ça peut être bio à la base mais des produits bien moins bios peuvent être utilisés sans qu’on le sache !! et une fois de plus ça s’adresse aux gens plutôt aisés car 60€ un tee shirt faut pouvoir se le permettre !:!!
Il suffit parfois de savoir lire : » forêts gérées dans le respect des normes environnementales, certifiées FSC », « processus qui respecte au maximum l’environnement (la marque ne détaille pas le procédé) ».
D’autre part une visite sur le site de la marque permet de voir que les T-shirts sont vendus à partir de 15£ soit un peu moins de 19€ (frais de livraison 4.95£ pour l’Europe).
La critique est facile…
bien sur, ou iront se nourrir les koalas entre autre!! encore plus de deforestation!! pour un commerce tres lucratif!! danger