Ras-le-bol des écolos ! Vive l’écologie

Nucléaire, gaz de schiste, rénovation énergétique, ...

Panneau anti-nucléaire en Allemagne

Et bien à des enjeux centraux comme le nucléaire ou le gaz de schiste, sujets sur lesquels elle accuse les écolos de manquer de pragmatisme par idéologie partisane. Ainsi, elle confirme que face à l’explosion de la demande énergétique, on ne pourra pas se passer du nucléaire, catalogué moins mauvaise des alternatives.

« On n’a pas les moyens techniques de sortir totalement du nucléaire, à moins de recouvrir la moitié du territoire français avec des panneaux solaires et des éoliennes« . Faut-il couvrir l’équivalent de la moitié du territoire français en éoliennes ou en panneaux solaires juste afin de produire autant d’électricité que le nucléaire ?

La question va faire débat car il s’agit d’une affaire de spécialiste : quelle est la compétitivité réelle des énergies renouvelables ? Maud Fontenoy laisse entendre que le solaire ne pourrait être compétitif par rapport au nucléaire.  Ce constat est déjà contesté (1) mais là n’est pas le propos : le message général reste clair.

Elle trouve idiot de refuser de faire l’inventaire de nos ressources en gaz de schiste alors que le pays peine à payer sa facture énergétique et que des modes d’extraction propres seront mis au point (cf. la technique du propane).

Mettre en avant ce qui fonctionne

Maud regrette les idées punitives, loin des réalités quotidiennes des Français que poussent les partis écologistes, pour valoriser une écologie concrète et positive. 

Essayer d’appliquer des idées, trouver des solutions pragmatiques et sans a priori idéologiques, voilà un chemin pour nous sortir de la crise. Maud Fontenoy valorise tout ce qui fonctionne. Dans l’écologie, la transition énergétique, l’urbanisme, le transport, il y a des gisements d’emploi des potentiels d’innovation.

« J’essaie de faire comprendre qu’aujourd’hui, quand on parle de dégradation de la nature, on parle de ce qui va sortir de notre portefeuille parce que c’est nous qui allons réparer. Je suis persuadée que durable peut rimer avec rentable. Je ne me reconnais pas dans un discours qui prône la décroissance.« 

Mettre l’écologie partout en politique

S’il faut refuser qu’un parti politique s’accapare l’écologie, il est pourtant urgent que la politique s’empare de l’écologie et que le souci environnemental traverse nos politiques publiques. « Le rapport flagrant entre nos activités et la répercussion immédiate sur notre santé est l’un des facteurs qui doivent nous pousser à faire le lien entre environnement et politique, entre productivité et responsabilité. Il faut comprendre que la Terre fonctionne comme un organisme vivant ».

Un constat qui colle pile à la position, non partisane et positive, de consoGlobe : chacun de nous est concerné et la politique n’appartient pas à un parti : « chacun d’entre nous a la possibilité d’imposer le changement« . Comment ?