Qui dit changement climatique dit aussi modification de l’environnement et des conditions de vie, au bout du monde comme au bout de la rue… Demain, certaines régions, certaines villes devraient également voir leur climat, leur qualité de vie chamboulée.
Des zones côtières déjà sous surveillance
Déjà, l’érosion se fait sentir sur les côtes de France, alors que les épisodes de sécheresse de l’été dernier ont endommagé bien des habitations. Aucune région de l’Hexagone n’est vraiment épargnée. De quoi inciter à ses poser plus de questions avant de se lancer dans un achat immobilier qui engage pour des dizaines d’années, le temps de rembourser votre prêt.
Faudra-t-il donc, demain, éviter certains lieux, certaines villes, du fait du changement climatique ? Depuis la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021, les autorités surveillent de plus près les conséquences du réchauffement climatique, notamment en termes d’érosion côtière. En effet, des dizaines de milliers de logements seraient directement menacés.
Faire face à la montée des eaux
Dans certaines communes, il est déjà préconisé d’adapter les aménagements, tant dans le sud-ouest (Arcachon, Saint-Jean-de-Luz) que sur la côte d’Azur (Collioure, Cassis) voire en Bretagne (Saint-Brieuc, Lannion, Quiberon…) De quoi décourager une nouvelle génération d’acheteurs d’acquérir un logement dans une zone potentiellement touchée par l’érosion comme par la montée prévisible des eaux dans les décennies à venir. Qu’il s’agisse de s’offrir une résidence principale ou secondaire, direction l’intérieur des terres !
En effet, on estime que d’ici 2100, le niveau des océans devrait avoir augmenté de 43 centimètres, dans l’hypothèse d’un réchauffement global de 2°C. Dans ces conditions, selon les estimations de l’ONG Climate Central, une grande partie du littoral français pourrait bien être inondée, de la Camargue à Nice, en passant par Brest, La Rochelle, Saint-Nazaire ou Calais.
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Ces lieux « où il fera bon vivre en 2050 »
Mais alors, où acheter dès maintenant en prévision des futurs changements climatiques ? L’Agence européenne de l’environnement (EEA) s’est essayée en 2020, à imaginer les lieux « où il fera bon vivre en 2050 ». Dans l’Hexagone, cinq régions se retrouvaient ainsi mises à l’honneur, entre agriculture de proximité, cadre de vie et température. Sans surprise, Bretagne et Normandie seraient les régions où le climat demeurerait le plus harmonieux, entre douceur maritime et richesse des productions locales.
Plus au sud, la Bourgogne devrait aussi profiter du réchauffement climatique, entre ses lacs, ses forêts et ses vignes légendaires. Toutefois, son climat devrait devenir de plus en plus méditerranéen. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est l’arrière-pays provençal qui devrait le mieux s’en tirer au printemps comme à l’automne. On y prévoit peu d’évolution des précipitations annuelles d’ici à la fin du 21e siècle. En revanche, il faudra que ses habitants se fassent à l’idée de devoir affronter des températures estivales de plus en plus élevées au coeur de l’été.
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