Vous avez l’impression que, depuis quelques années, le printemps est moins marqué par la joie apportée par le chant des oiseaux ? Que vous entendez moins de « cui-cui », moins de variété ? On vous rassure un peu : ce n’est pas votre ouïe qui est en cause. Malheureusement, c’est pire que ça : le problème est général et, une nouvelle fois, c’est la faute au réchauffement climatique.
Le chant des oiseaux se fait moins varié et plus silencieux
Publiée dans la revue Nature Communications le 2 novembre 2021, une étude a analysé l’évolution du chant des oiseaux dans près de 200.000 lieux en Amérique du Nord et en Europe(1).
Les informations ont été recoupées avec les enregistrements réalisés par les associations ainsi que les recensements de près de 1.000 espèces de volatiles, sur une durée de 25 ans, pour en arriver à une conclusion dramatique : les oiseaux chantent moins.
Plus précisément, les chants des oiseaux, qui font partie intégrante de notre lien avec la nature et agrémentent les balades de printemps et d’été (mais pas seulement) est moins varié et, surtout, moins fort. Les oiseaux se font donc plus silencieux, à cause de la perte de certaines espèces.
« Nous avons découvert un déclin généralisé dans la diversité acoustique et l’intensité des sons de la nature, porté par les changements dans la composition des populations d’oiseaux », a déclaré le professeur Simon Butler, co-auteur de l’étude, sur le site de l’Université d’East Anglia.
Lire aussi : Espèces en danger : un oiseau australien oublie son chant d’amour
Un risque pour le lien entre les humains et la nature
Ce changement, qui a été déduit par la reconstruction des environnements sonores, est lié à la modification dans les populations d’oiseaux. Or, cette dernière, souligne le professeur Simon Butler, est « une réponse au changement climatique » : c’est donc bien le réchauffement climatique qui est à l’origine de cette perte de variété et d’intensité dans les sons de la nature.
Pour les auteurs, cette dégradation de l’environnement sonore, alors que les sons sont une des principales interactions Nature-Homme, pourrait avoir des conséquences sur la santé et le bien-être. Mais ce n’est pas tout : la perte de cette variété conduit à une moins bonne conscience de l’humain de la nature l’entourant, et donc « nous commençons à nous rendre moins compte et à moins nous inquiéter de sa dégradation ».
Illustration bannière : Laissez-nous chanter ! – © Bachkova Natalia
A lire absolument
la pollution en est la cause ! oui, oui, en pollue le sol, on pollue NOTRE le ciel en France avec la géo-ingénierie (manipulation du climat avec des épandages) aluminium, cadmium et j’en passe, alors les oiseaux, les insectes et l’homme ne chanteront bientôt plus
bonjour, Je ne sais pas si les oiseaux ne chantent plus, mais en tout cas, ils n’oublient pas de faire tomber de la fiente sur les rebords des fenêtres. Perso, j’en ai raz le bol, surtout que les mairies veulent mettre des arbres dans les rues ce qui supprime des places de stationnement qui étaient déjà insuffisantes. Alors, ça attire les oiseaux, les branches ne sont pas taillées et touchent les fenêtres (je ne me gêne pas pour utiliser le sécateur) Alors, l’écologie, maintenant raz le bol, on protège les plantes, les animaux et on pourrit la vie des humains qui sont condamnés à nettoyer la merde de ces « pauvres animaux), alors là, moi, je dis RAZ LE BOL. J’étais assez écolo, mais là, c’et fini fini. On se fout de nous.
Merci d’avoir inclus la référence de l’article. Mais l’avez-vous lu? Où est il indiqué dans l’article que le déclin est dû au changement climatique? Je ne l’ai vu nulle part. Par contre, il évoque le changement du milieu naturel (qui est dû à la pression humaine le plus souvent), de la pollution sonore humaine mais pas du changement climatique.
Arrêtons de tout mettre sur le dos du changement climatique, c’est de la propagande, ni plus, ni moins.