Stagnation de la température moyenne des eaux froides profondes : que se passe-t-il vraiment ?
Au 21ème siècle, le gaz à effet de serre, et notamment le dioxyde de carbone (CO2) produit par la combustion des sources d’énergie fossile, continuent de s’accumuler dans l’atmosphère.
Tout comme au 20ème siècle. La température de l’eau des océans plus près de la surface (jusqu’à 700 mètres de profondeur) continue à augmenter, comme en témoigne une étude publiée dans le magazine Nature.
D’où la thèse de la chaleur temporairement emmagasinée dans les eaux profondes des océans qui avait été avancée en premier lieu.
Stagnation de la température moyenne des eaux froides profondes : le mystère reste entier
Selon une recherche plus récente, un courant cyclique se déplaçant lentement dans l’Atlantique et véhiculant la chaleur entre les 2 pôles, se serait accéléré au début du XXIe siècle.
Ce dernier aurait précipité la chaleur absorbée par les eaux en surface à 1500 mètres de profondeur. La thèse de la chaleur temporairement emmagasinée dans les eaux profondes des océans et avancée dans une étude publiée dans la revue américaine Science, le 21 août dernier, a donc été retoquée.
Alors, d’où vient vraiment le phénomène ? Pour l’instant, aucune réponse satisfaisante n’a pu être apportée. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Pour ma part, je ne suis pas surpris, et je ne vois pas où est le mystère. Loin d’être un spécialiste de la question, j’applique un raisonnement de police judiciaire qui a occupé une grande partie de ma vie : l’eau douce est plus légère que l’eau salée, donc a tendance à rester en surface, et comme la surface se réchauffe aussi plus vite…. (CQFD). On devrait donc constater dans le même temps que l’eau de surface perd en salinité, tout en gagnant en température.