La vie d’une balle de tennis
La fabrication d’une balle de tennis nécessite plusieurs étapes :
- La résine, extraite du caoutchouc, arrive par blocs. Ils sont alors broyés et mélangés avec des produits naturels et synthétiques qui vont donner les caractéristiques finales du noyau de la balle.
- Le mélange est chauffé, malaxé, puis aplati dans des presses afin d’obtenir des plaques.
- Les plaques sont ensuite embouties pour former des demi-coques afin d’obtenir deux 1/2 noyaux.
- Les deux parties du noyau sont assemblées entre elles pour former le coeur de la balle.
- Le noyau obtenu est calibré puis placé dans des tambours remplis de colle afin d’en être enduit.
- L’étape suivante consiste à placer la feutrine qui a été préalablement découpée.
Le tennis, sport polluant ?
Le tennis est considéré comme le cinquième sport le plus polluant, après le ski, les sports mécaniques, le tir et le golf.
Il faut 25 siècles pour qu’une balle de tennis de 53g se décompose ! Or les balles ont une durée de vie très courte, de un à deux ans seulement. Lorsqu’elles deviennent inutilisables, les balles de tennis sont normalement conduites à l’incinérateur avec les autres déchets.
Depuis de lancement de l’opération « Balle Jaune », l’impact sur l’environnement de ce sport est réduit grâce à la transformation des balles usagées en sols sportifs ou pneumatiques.
L’Opération « Balle Jaune » en 2016
L’Opération « Balle Jaune » prévoit de récupérer environ 1,5 millions de balles de tennis en 2016, dont celles qui auront rebondi sur la terre battue de Roland Garros.
Jusqu’ici, l’opération a permis la création de 30 surfaces souples, offertes à des structures socio-solidaires : maisons d’enfants, établissements pour personnes handicapées, foyers d’accueil médicalisés, centres de rééducation, instituts médico-éducatifs ou d’insertion professionnelle, hôpitaux pour enfants, etc.