L’éco-participation : une démarche saluée
La CLVS précise dans son rapport que l’éco-participation demandée à l’achat d’un appareil correspond « au coût de collecte, de réemploi, de dé-pollution et de recyclage d’un appareil usagé équivalent« .
Ainsi, en fonction de l’appareil en question, l’écoparticipation peut être minime (moins d’un euro) ou plus élevée (13€ pour un réfrigérateur) mais elle ne peut faire l’objet d’aucune marge commerciale par le vendeur, un principe important pour 95 % des sondés.
Aujourd’hui, les Français apprécieraient d’ailleurs que cette éco-participation soit parfaitement visible et séparée du prix du produit.
Une filière spécifique pour les déchets D3E
Des efforts de toutes parts doivent être faits.
Si les vendeurs et sites Internet doivent s’engager plus durablement sur la collecte des DEEE en la proposant de façon plus spécifique, les consommateurs que nous sommes doivent également rapporter les appareils usagers de façon plus systématique afin qu’ils puissent entrer dans une filière de dépollution adaptée.
Les produits électroniques et électriques contiennent des substances polluantes comme du plomb, du chlore, du mercure ou encore du lithium qu’il convient de traiter convenablement.
Savez-vous combien nous « produisons » de déchets électroniques chaque seconde ? >> Planetoscospe : les déchets DEEE en France
Un seul mot d’ordre donc : recyclez !
*