La politique Européenne dans le domaine du recyclage s’est appuyé jusqu’à maintenant sur l’export de la moitié de ses déchets plastiques vers des pays tiers pour qu’ils assurent le recyclage avec comme acteur majeur la Chine. Celle-ci recyclait jusqu’à 85 % des déchets exportés. Or La Chine a annoncé en janvier dernier ne plus vouloir recycler le plastique venant d’autres pays que le sien avec comme conséquence des déchets qui aujourd’hui s’accumulent dans les centres de tri.
Un plan pour améliorer le recyclage du plastique
La commission européenne réfléchit de manière plus urgente à une stratégie pour arriver à ses objectifs de réduction des déchets : 50 % de déchets plastiques recyclés en 2030 puis la totalité en 2040 avec un recyclage au sein des pays membres.
D’autant qu’au-delà du problème soulevé actuellement par la décision de la Chine, être en mesure de recycler les pastiques représentent un enjeu majeur pour l’Union Européenne et le reste du monde d’un point de vu environnemental et économique avec la raréfaction des matières premières.
Une part encore faible de plastique recyclé
Actuellement en Europe seul un tiers des déchets plastiques (31 %) sont recyclés avec la France dans les derniers de ce classement, pour seulement 22 % de recyclage (contre 40 % pour la Norvège ou encore l’Allemagne). Cependant pour la première année la quantité de plastiques recyclés au niveau de l’Union européenne dépasse la mise en décharge.
Des écueils à supprimer pour progresser dans le recyclage
Différentes écueils limitent la possibilité d’un recyclage plus large et c’est sur quoi souhaite agir l’Union Européenne. Tout d’abord la technicité et la variété des plastiques rend difficile un recyclage total. L’Union Européenne veut encourager les industriels et les recycleurs à travailler ensemble pour s’assurer que tout plastique produit peut être recyclé.
Ensuite, il est nécessaire d’améliorer les réseaux de collectes au sein de chaque pays et entre pays. Cela passe par la mise en place d’un marché unique pour les déchets et en découlant la mise en place de normes afin qu’un objet plastique produit dans un pays puisse être recyclé dans un autre.
Enfin, il est nécessaire de rendre rentables les plastiques recyclables. En effet actuellement, il est moins cher pour les industriels d’acheter du plastique vierge plutôt que du plastique recyclé. L’Union européenne réfléchit donc a une nouvelle proposition législative pour la fin d’année 2018.
Stopper la présence de déchets plastiques dans les mers et océans
Un autre objectif important de ce plan de réduction est de juguler le nombre de déchets plastiques présents dans les mers et océans et d’arriver à éliminer ceux déjà présents. Pour y réussir la commission européenne envisage entre autre la mise en place de loi obligeant les navire de pêche à recueillir les déchets pêchés en mer pour les déposer dans les ports plutôt que de les rejeter dans l’océan.
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L’Union Européenne un leadership environnemental qu’elle doit utiliser pour une politique ambitieuse
Alors qu’un gramme de plastique contient un gramme de pétrole et que la quantité de matière plastique fabriquée ne cesse d’augmenter avec 320 millions de tonne en 2015, il est en effet urgent d’agir. D’autant que le plastique ne se dégrade que très lentement : plusieurs centaines d’années sont nécessaire. L’Union européenne peut avoir un rôle important de leadership pour les autres pays dans cette lutte avec la mise en place de normes exigeantes et des solutions de recyclage à grande échelle.
bonjour,la consigne,et la nature sera plus propre,en croatien au luxembourq Allemagne les consignes existe et ca marche? alors chez nous il faudra encore et encore des réunions,des accords et bizarement l’Europe est en mode silence
Non, non et non! Le recyclage du plastique n’est pas la solution! Il faut arrêter de le produire, de le distribuer gratuitement ou presque! Les récipients à liquide doivent être en verre et consigné! Bon pour l’environnement, pour l’emploi, pour l’environnement! Les autres emballages doivent être modifiés, consignés ou en papier, c’est selon l’usage. Le suremballage doit être surtaxé pour en réduire les volumes!Il faut agir sur la cause, pas sur les effets!