L’industrie, la production d’énergie et les bâtiments sont les principaux contributeurs à cette baisse, avec des diminutions respectives de 9,3 %, 9,4 % et 7,5 %. Les transports, bien qu’ils contribuent dans une moindre mesure aux émissions globales, affichent également une réduction de 1,8 %.
Gaz à effet de serre : l’objectif annuel de réduction pourrait bien être atteint en 2023
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) en France continuent de diminuer, marquant une baisse significative de 4,6 % sur les neuf premiers mois de 2023 par rapport à la même période en 2022. Cette évolution, annoncée par le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), est un signe positif dans la lutte contre le changement climatique. Si cette tendance positive se poursuit sur l’ensemble de l’année, la France pourrait bien remplir son objectif annuel de réduction de 5 % des émissions de gaz à effet de serre.
En effet, la France s’est fixé l’objectif de passer de 404 à 270 millions de tonnes équivalent CO2 entre 2022 et 2030, soit une réduction de 34 %. Atteindre cet objectif n’est cependant pas une chose facile : en 2022, notre pays n’a pu réduire ses émissions de gaz à effet de serre que de 2,7 %, bien loin des 5 % visés.
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La baisse observée s’explique principalement par des facteurs conjoncturels
Comme l’explique le Citepa, cette baisse observée en 2023 est liée surtout aux facteurs conjoncturels. En 2023, l’industrie française a été fortement impactée par la crise énergétique, entraînant une baisse notable des émissions de GES. La métallurgie en particulier a vu ses émissions chuter de 18 % au troisième trimestre 2023 par rapport à la même période en 2022. (Mais les efforts d’investissement dans la décarbonation des processus de production y sont aussi pour quelque chose.)
Le secteur de la production d’énergie a lui aussi enregistré une baisse considérable de ses émissions, de 18 %. Mais cette baisse est surtout attribuable à la remise en service de centrales nucléaires et hydroélectriques, la production d’électricité nucléaire enregistrant une hausse de 11,4 %, tandis que la production des centrales thermiques a baissé de 23 %. En d’autres mots, on assiste plus à un retour à la normale qu’à une performance exceptionnelle ou une évolution positive faite pour durer.
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et le méthane qui pollue 84 fois plus que le CO 2 ! Bizarre, on n’en n’entend jamais parler !!!
Et toujours La France …… mais alors que faire contre les pays qui polluent au maximum et » grâce » aux vents nous apportent leur pollution ? C’est vrai que leur pollution est arrêtée à la frontière française ! ça ne vous rappelle rien ? Mais ces pays gros pollueurs , les USA , la Chine , etc. il ne faut rien dire , les gouvernements en ont peur!