L’annonce faite par le Président de recourir à un référendum pour « introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique » dans l’article 1 de la Constitution est inclus dans les 149 propositions faites par les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat. La réforme doit d’abord être approuvée par l’Assemblée Nationale et le Sénat.
La protection de l’environnement, un devoir pour tous
Et de trois !
Lundi, le Chef de l’État a rencontré pour la troisième fois les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat.
S’il avait annoncé dès cet été qu’il souhaitait inscrire « le plus vite possible » la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution, ses dernières déclarations prenaient des allures de marche arrière.
Si cette « réforme constitutionnelle en un article » venait à être adoptée, cela signifierait que la lutte contre le réchauffement climatique figurerait dans la Constitution française et deviendrait ainsi la règle pour toutes et tous, et à tous les niveaux, d’un point de vue légal.
Une mesure historique
Le dernier référendum en France qui portait sur l’établissement d’une constitution pour l’Europe s’est tenu en 2005. Les Français avaient voté non à près de 55 %.
Si la réforme proposée est votée par le Parlement, les citoyens seront amenés à s’exprimer sur leur volonté de placer le réchauffement climatique au coeur du débat. Mais à gauche comme à droite, la modification de la Constitution ne fait pas l’unanimité.
« Gadget » ou « idée grotesque » pour l’opposition, pour l’heure, la parole est au Parlement.
Illustration bannière : referendum – © Sergey Tinyakov
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