Cela n’a échappé à personne, la crise est présente un peu partout et dans le secteur de l’alimentation.
Le repas du réveillon : un coût plus élevé cette année
Le repas de Noël n’échappe pas à la tendance générale, et beaucoup de produits typiquement servis en fin d’année subissent une hausse des prix conséquente, consécutive du climat économique actuel, mais d’aléas climatiques.
Moins d’huîtres, plus chères
10 euros la douzaine d’huîtres la moins onéreuse, cela vous paraît étonnant ? Et pourtant, les huîtres subissent une hausse des prix de 30 % en moyenne cette année. Une inflation expliquée par le phénomène de rareté qui touche le mollusque. Un vendeur d’huîtres explique : « En quatre ans, je crois qu’on a baissé de 40 à 50 % ». D’ailleurs, l’avenir est plutôt noir pour les huîtres françaises, entre maladies et pollution des eaux. (La production d’huîtres françaises)
La coquille Saint-Jacques, victime du mauvais temps
Sur les étals des poissonniers, les consommateurs attendent de la fraîcheur ! Mais cela demande des conditions climatiques favorables aux sorties en mer des chalutiers. Face à la tempête Joachim, les coquilles Saint-Jacques n’ont pu être récupérées, et les stocks proposés face à la demande ont fait s’envoler les prix. Résultat : une hausse des prix de 30 à 40 % à prévoir, et également sur les poissons.
Le foie gras, victime de son succès
Mets typiquement rattaché à la gastronomie française, le foie gras, bien que controversé, est reconnu dans le monde entier et est très apprécié, notamment des clients chinois (pas du tout sensibles au thème de la souffrance animale).
Cette demande fait grimper les prix de plus de 30 %. En boucherie/charcuterie, le prix du foie gras préparé peut atteindre facilement les 90 euros/le kilo, voire plus. Si ces prix vous semblent excessifs, il ne vous reste plus qu’à vous passer de foie gras pour les fêtes ou de le préparer vous-même (comptez alors 15 euros/terrine de foie gras !)
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Nous sommes 7 à la maison, aussi nous faisons l’impasse sur certaines choses..Les prix nous paraissent très à la hausse : 17 euros pour les escargots, 20 euros pour le saumon, 10 – 15 euros pour les bûches, 15 euros pour le foie gras, ces prix sont des moyennes, mais cette année, réveillonner va coûter cher à ceux qui veulent passer un bon moment.
Nous nous en tiendrons aux choses simples : assiette de charcuterie, amuse gueules, boeuf bourguignon, le tout arrosé de vin désalcoolisé.
Enfin, salade de fruits et bûche éco « Leclerc » à 0.89 euro/pièce.
On voudrait bien s’éloigner du menu traditionnel, mais voilà: les grandes enseignes ne présentent plus que cela. Aller chercher des sardines à partir du 22 décembre et si vous en trouvez, indiquez vite le nom du magasin. Autour de chez moi j’ai 8 grandes enseignes à moins de 10 km de chez moi et l’année dernière j’ai cherché un poisson qui ne soit pas du saumon ou du turbot et je n’en ai pas trouvé.
POUR mon réveillon de noel
poiré ou cidre bio local tout au long du repas
blinis au saumon bio (délicieux)
poulet fermier bio local aux pommes et chataignes
salade d’endives du jardin( et oui il y en a déjà) avec des noix
salade de fruits pommes-kiwis- bananes-oranges
sauf les oranges et bananes tout est local