notre liberté éditoriale et y avons écrit ce que nous pensons.
« Sonu et Eva sauveront les Maldives, pas l’Etat, ni le monde ! »
Ainsi, au Six Senses Laamu, le dernier-né du groupe aux Maldives, tout près de l’équateur, on vous amène également en hydravion et en speed-boat ! Nous avons tout vu.
Notre GEM (guest experience maker) – version soft du Mr Friday apparaît avant même que vous ne l’ayez appelé. Il veille sur votre bien-être total et qui, dans notre cas, était sans doute le garçon le plus gentil de tout l’océan Indien – nous a menés partout où nous le souhaitions. Avec le Social Environment Manager (un par resort), nous avons investi les différents centres de recyclage.
Déchets, eaux usées (pour les plantes), désalinisation et épuration d’eau – aucune marque à table mais une eau contrôlée d’une pureté incroyable et dont la vente des bouteilles génère un pourcentage versé à des associations. Certains plats sont étiquetés avec le nom des ONG sponsorisées par le groupe. Nous avons été accueillis dans la partie off du paradis, celle où le staff se retrouve pendant les pauses, bar, restaurant, espaces récréatifs, chambres ou maisons selon les statuts et accueil des familles chaque semaine avec accès aux activités de l’hôtel. Les initiatives en termes de protection de l’environnement, d’éducation et de santé se poursuivent sur les autres îles, en partenariat avec des ONG et des écoles. Le défi est gigantesque. Comme le gouvernement est totalement incapable de financer ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique, dans la population, on dit souvent que « Sonu et Eva vont sauver les Maldives, pas l’Etat, ni le monde » !
Des documentaires écologiques, projetés dans la jungle sous les étoiles
Alors, bien sûr, on a aussi fait du vélo, on a nagé avec les tortues, les raies-aigles et les poissons-perroquets et admiré les dauphins danser autour de notre bateau qui carburait au champagne.
On a partagé, comme tous les clients, une cuisine miraculeuse en compagnie des directeurs en bermuda. On a mangé zéro carbone sur une terrasse au-dessus des arbres. On a dégusté les meilleurs vins dans une cave à faire pâlir les chroniqueurs spécialisés – même si on avait l’air bizarre avec un polar et les pieds déposés sur une bouillotte pour ne pas souffrir du contraste de température avec l’extérieur ! On a vu des membres du staff partir surfer avec les clients.
On a vu revenir des plongeurs rôdés à tous les spots de la planète et qui bénissaient le ciel. D’autres rentraient d’une partie de catch&cook et transportaient leurs poissons dans les cuisines où le chef allait leur montrer comment les préparer. On a profité des bonheurs du spa, la tête au-dessus de l’océan, le reste du corps pétri par des mains expertes et délicates. On aurait aussi pu faire du yoga, de la méditation, des cures complètes élaborées par des spécialistes et un médecin.
Pour toutes ces activités, il faut se forcer à quitter la villa posée sur l’océan où tout est conçu pour que la seule réflexion qui vous vienne à l’esprit soit « Quand va-t-on revenir ? »
On a fait de la voile. Plongé avec Alix, l’ingénieur en biologie marine qui, avec Fabien Cousteau, est responsable de l’écologie côtière et vulgarise avec brio le processus du réchauffement climatique et son impact irrémédiable sur les océans et les terres appelées à disparaître.
après lecture de ce reportage, ma réflexion porte sur le fait que ce tourisme de luxe n’attire que ceux qui ont les moyens financiers pour le pratiquer. Et ces mêmes personnes qui ont les moyens financiers, comment gagnent elles cet argent ? grâce aux bons résultats de holding qui « œuvrent »( faire un maximum de résultat ) dans des pays sous développés ? dans des pays où la main d’œuvre est moins cher ? Nous pouvons donc dire que c’est un « juste retour des choses » ?
Il y a + de 40 ans, (déjà ?) je rêvais d’y aller… avant qu’elles ne soient submergées !!! Je passais (déjà !)pour une « illuminée »…
Mes moyens (comme Evita) ne l’ont jamais permis et ne le permettent toujours pas…
Alors je continue de rêver derrière mon PC en espérant de toute mes forces que ces bouts de paradis ne disparaitront pas et que les générations futures ne se demanderont pas si tout cela a vraiment existé…
les hôtels paradisiaques c’est vrai! seulement ils charrient des tonnes d’ordures en tout genre qui sont brulées à ciel ouvert sur une ile près de Malé, de plus les iles habitées par la population locale sont de véritables iles ordures ( je les aient « visitées » )alors l’écologie des Maldiviens bof!
quand a la montée des eaux c’est vrai beaucoup d’iles hôtel pompent du sable au large pour le rependre sur les plages,ce sable est égallement mis en sac et est calé au pied des cocotiers pour éviter l’érosion…moralité ou l’homme va…..dépêchez vous quand même d’y d’aller , une fois dans votre vie, le temps presse!
j’ai pas les moyens jenace !