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Les Maldives, un pays en état d’urgence climatique
C’est terrifiant quand on sait que ce sont nos comportements de ce côté-ci de la planète qui sont la cause de la prochaine disparition de ce morceau de paradis. Les spécialistes les plus optimistes lui accordent encore une centaine d’années. Nos clichés photographiques seront bientôt des images d’archives. Parfois, à la place du film projeté sur écran géant en plein air, dans la jungle et sous les étoiles, c’est un documentaire écologique, souvent très militant, que Eva programme. C’est aussi elle qui a lancé les mercredis-sans-viande. Et opté pour les sons naturels au lieu de la musique habituellement omniprésente dans les espaces publics.
Elle aussi qui a choisi les jeux de société qui permettent à des nationalités différentes de se défier sans parler la même langue. Et qui emmène les clients biner dans les potagers. Cette femme est une révolutionnaire du luxe et de l’écologie. Avec son mari, ils sont les dieux du tourisme de luxe intelligent et respectable.
Objectif zéro carbone : une révolution touristique
Eva et Sonu sont omniprésents. Basés sur leur île-fétiche, Soneva Fushi, où nous avons terminé notre tournée maldivienne, ils sont totalement accessibles. S’ils ne sont pas retranchés dans leur villa de l’autre côté de l’île, ils se mêlent aux clients et au staff. On les croise plusieurs fois par jour sur les chemins, à vélo.
Quand ils ne dirigent pas un symposium sur le tourisme durable, que les autres groupes hôteliers suivent avec de plus en plus d’intérêt, ils reçoivent des scientifiques et des experts en durabilité, rédigent des chartes que l’industrie commence plus ou moins à respecter et organisent des événements où se bousculent les plus grandes stars afin de récolter des fonds pour sauver le paradis sur et sous la mer.
Déjà carbon neutral (ils compensent leurs émissions, et même celles de leurs clients venus en avion en prélevant un pourcentage des factures pour des projets de préservation de l’environnement), leurs hôtels des Maldives seront zero carbone fin 2013. C’est-à-dire qu’ils ne produiront plus de carbone sur place. Dans ces établissements les plus exclusifs au monde, les vins biodynamiques et quelques mets de luxe certifiés organiques et respectant les quotas seront les seuls produits à encore laisser une vague empreinte écologique car ils seront transportés par bateau. Militer, oui, mais dans le luxe.
Maldives, l’autre côté de la carte postale
Pour les autorités maldiviennes, il très difficile de réaliser le solide programme de développement durable et de sensibilisation décrété avec la complicité de Six Senses/Soneva. Comme les réglementations en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour la survie des îles – dont une forte taxation des activités touristiques si celles-ci ne respectent pas les consignes écologiques.
Hulumalé, l’île surélevée au large de Malé – financée en partie par la Belgique – attire les insulaires par son offre éducative mais est en réalité une façon de les sauver lorsque les eaux submergeront leurs terres. D’autres surélévations sont prévues, de même que la création d’îles flottantes résistant aux catastrophes.
Tihufushi, l’île aux déchets qu’on ne trie pas et où les Bengladais sont sous-exploités, doit subir de solides réformes. Et Malé, où les habitants n’ont pas encore intégré cette notion de durabilité/vulnérabilité, était aussi dans le collimateur de l’ancien président écolo Nasheed qui se désolait de devoir acheter des espaces ailleurs dans le monde pour ses futurs réfugiés climatiques. Les élections de juin 2013 pourraient le porter à nouveau à la tête d’un pays que les experts pointent comme le premier à disparaître de la planète. Dorénavant, tous ces endroits sont visitables. Ainsi que les îles non touristiques – où l’on a désormais le droit de se rendre pour aller à la rencontre de la population, à condition de supporter de longues heures en ferry ou sur un dhoni (pirogue à voile). Nous avons également parcouru ce verso du paradis. Il n’est pas l’enfer annoncé, mais il a besoin de toute l’attention de la communauté internationale. On ne lâche pas un morceau de paradis.
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Aller aux Maldives, un voyage pas à la portée de tous mais ….
- De nombreuses compagnies desservent les Maldives et les vols les plus rapides (12h) sont opérés par Etihad et Qatar.
- Plusieurs T.O. de qualité (Uniclam, Rainbow, Exclusive Destination, Continents Insolites) programment les établissements Six Senses/Soneva. Si vous vous adressez en direct au groupe, les prix seront souvent plus chers, excepté de belles promotions à surveiller et les séjours eco season pass. Quel que soit votre mode de réservation, le rêve a un prix mais il commencera dès votre accueil à l’aéroport.
- Aucun vaccin particulier n’est nécessaire, la saison des pluies passe inaperçue et le visa est gratuit pour un passeport valable 6 mois après le départ.
- Plongée avec bouteilles conseillée mais le snorkeling est déjà un bonheur.
- Décalage de 3h en été et de 4h en hiver + 1h dans les Six Senses/Soneva pour profiter davantage du soleil. Quand on vous parle de luxe intelligent ! www.sixsenses.com et www.soneva.com
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- La hausse du niveau des mers enfin expliquée par les aquifères
- Combien d’eau et d’eau douce sur Terre ?
En collaboration avec le magazine belge My Sphere, partenaire de consoGlobe
après lecture de ce reportage, ma réflexion porte sur le fait que ce tourisme de luxe n’attire que ceux qui ont les moyens financiers pour le pratiquer. Et ces mêmes personnes qui ont les moyens financiers, comment gagnent elles cet argent ? grâce aux bons résultats de holding qui « œuvrent »( faire un maximum de résultat ) dans des pays sous développés ? dans des pays où la main d’œuvre est moins cher ? Nous pouvons donc dire que c’est un « juste retour des choses » ?
Il y a + de 40 ans, (déjà ?) je rêvais d’y aller… avant qu’elles ne soient submergées !!! Je passais (déjà !)pour une « illuminée »…
Mes moyens (comme Evita) ne l’ont jamais permis et ne le permettent toujours pas…
Alors je continue de rêver derrière mon PC en espérant de toute mes forces que ces bouts de paradis ne disparaitront pas et que les générations futures ne se demanderont pas si tout cela a vraiment existé…
les hôtels paradisiaques c’est vrai! seulement ils charrient des tonnes d’ordures en tout genre qui sont brulées à ciel ouvert sur une ile près de Malé, de plus les iles habitées par la population locale sont de véritables iles ordures ( je les aient « visitées » )alors l’écologie des Maldiviens bof!
quand a la montée des eaux c’est vrai beaucoup d’iles hôtel pompent du sable au large pour le rependre sur les plages,ce sable est égallement mis en sac et est calé au pied des cocotiers pour éviter l’érosion…moralité ou l’homme va…..dépêchez vous quand même d’y d’aller , une fois dans votre vie, le temps presse!
j’ai pas les moyens jenace !