Les requins-anges, qui représentent trois espèces dans les eaux méditerranéennes, sont dans une situation plus que délicate quant à leur survie. Une initiative récente va s’atteler à la tâche ardue de les sauver.
Requins-anges, en danger critique d’extinction
Trente huit espèces de requins sont en danger mer Méditerranée qui est un point chaud en matière de sauvegarde de ces animaux, tout autant que des raies par ailleurs.
Parmi ces trente huit espèces, trois espèces de requins-anges qui représentent la deuxième famille de requins la plus menacée au monde, vont désormais faire l’objet d’une attention toute particulière de la part de nombreux experts et ce à l’appel de The Shark Trust et du Groupe de spécialiste des requins de l’UICN (SSG).
Protégés par la loi, mais pas dans les faits
Autrefois abondants, les effectifs ont tellement chuté qu’il est actuellement difficile de dire avec exactitude combien il en resterait dans les eaux méditerranéennes. La Commission générale des pêches pour la Méditerranée a interdit la pêche de ces requins en 2012, ce qui est une excellente chose en soit étant donné l’état des populations de ces espèces.
Mais les habitudes ont la vie dure et la réglementation met autant de temps à être appliquée qu’il y a de protagonistes ayant des intérêts financiers à retarder l’arrêt de cette pêche.
Les objectifs de l’initiative de protection des requins-anges
Fort de participants tels que l’Angel Shark Project qui réunit le Muséum de Londres et celui de Bonn en Allemagne mais aussi des acteurs d’Italie, de Tunisie ou encore du WWF, cette jeune initiative a pour but premier de faire appliquer la loi quant à l’interdiction de pêche de ces trois espèces.
Par effet ricochet, toutes les autres espèces concernées bénéficieront du travail de fond entamé sur le sujet et que l’on ne peut que soutenir notamment à travers le Angel Shark Conservation Network.