Selon le rapport 2016 de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), s’il reste des résidus de pesticides dans nos paniers, les risques alimentaires à court ou long terme sont faibles.
96 % des échantillons dans les limites légales
Selon ce rapport, seuls 6,4 % des échantillons testés en France dépassaient alors les limites réglementaires de résidus de pesticides. Pour autant, ce résultat suffit à placer notre pays parmi les moins bons élèves en Europe, aux côtés de Malte (10,7 %), du Luxembourg (8,3 %) et des Pays-Bas (7,5 %).
Cette vaste étude a permis d’analyser 84.657 échantillons pour 791 pesticides rencontrés. Elle a étudié du lait de vache, des laitues, des fraises, des pommes, du chou pommé, des poireaux, des pêches, des fraises, des tomates, du seigle et même du vin.
Bilan : plus de 96 % des échantillons testés étaient dans les limites de tolérance légale et 51 % d’entre eux étaient même exempts de tout résidu quantifiable. Une bonne nouvelle.
Le bio et les aliments pour enfants bons élèves
Dans les aliments bio étudiés, toujours selon cette étude de l’Efsa réalisée en 2016, 98,7 % se situaient dans les limites légales et 83,1 % étaient exempts de résidus quantifiables. Les résultats sont encore meilleurs en ce qui concerne les produits destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge. Ces derniers respectent les règles dans 98,1 % des cas et sont exempts de résidus dans 89,8 % des cas.
Quels sont les bons et les mauvais élèves, côté produits ? Les taux les plus élevés ont été constatés dans les pommes (2,7 %) et les tomates (2,6 %) ; les plus faibles, dans le seigle (0,7 %), le chou pommé (1,1 %) et les fraises (1,8 %).
Illustration bannière : Femme mangeant une tomate- © Christo
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