La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a relevé un taux de « non-conformité » de 72 % chez les opticiens, en lien avec l’offre « 100 % santé », mais également à cause d’autres manquements.
Le reste à charge 0 : un dispositif censé être transparent… si les opticiens jouent le jeu !
Les opticiens tentent de ne pas vendre les verres et les montures éligibles au forfait « 100 % santé », dénonce la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Pour rappel, depuis le 1er janvier 2020, tous les détenteurs d’un contrat de complémentaire « responsable » peuvent bénéficier d’équipements « de base » en termes d’optique sans avoir à débourser un centime. Au sein de ce « panier de classe A » sont proposés des verres à prix modérés (amincis, antireflet et anti-rayures) et 27 modèles de montures. Sauf que les opticiens jouent rarement le jeu…
Ayant visité 710 magasins d’optique et de prothèses auditives, la DGCCRF a relevé que 514 présentaient au moins une anomalie. Dans la plupart des cas, il s’agissait de pratiques déloyales en vue de contourner les obligations imposées par la réforme « 100 % santé » ou des dispositions plus générales qui incombent à leur profession. La plupart des manquements portaient sur le devis. La loi impose en effet que soit présenté au consommateur, sur un seul et même document, un devis correspondant à l’offre « 100 % santé » et un devis pour une offre alternative avec reste à charge, afin que la différence en termes de prix et de services puisse être réellement constatée.
L’offre « 100 % santé » est souvent dénigrée, voire carrément indisponible
Or, de nombreux magasins modifient les modèles de devis normalisés, voire les substituent par un modèle propre à l’enseigne. Ces opticiens y décrivent l’offre « 100 % santé » comme « l’offre basique » ou « l’offre bas de gamme ». Une enseigne nationale a même diffusé en interne un document proposant des éléments de communication pour ses magasins, afin d’amener le client à choisir l’offre à prix libre, a relevé la DGCCRF.
Autre type de situation : une offre « 100 % santé » pas toujours disponible. Chez certains opticiens, les montures n’étaient même pas exposées ou bien présentées en nombre insuffisant, ou encore non signalées comme relevant du « 100 % santé ». Dans les cas les plus extrêmes, les opticiens allaient même jusqu’à faire apparaître un faux reste à charge pour l’offre « 100 % santé ».
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Bonjour, Bien sur on se fait toujours avoir, à partir du moment ou nous avons besoin de lunettes, ou du dentiste, ces spécialistes ne nous expliquent pas tout et s’arrangent pour nous faire payer. C’est malhonnéte et en ce moment pour les prix qui augmentent de façons hallucinantes, tous les prétextes sont bons pour augmenter à tout va !!!! C’est unehonte de voir ça, j’espère que les services des fraudes va fouiner pour leur mettre des amendes !!!!!!