Vélo volé ? Avec le retour des beaux jours, beaucoup décident de sortir leur vélo du garage et de pédaler pour aller au boulot les cheveux au vent. Louable décision mais aussi source d’inquiétude car le risque de se faire dérober sa bicyclette est grand.
Ainsi, il est estimé qu’en France, environ 400.000 vélos sont volés chaque année.
Traquer son vélo (et le voleur)
Bref, le risque est statistiquement grand de voir disparaître un jour ou l’autre son vélo.
Et il est quasiment certain qu’il ne sera jamais retrouvé : moins de 5 % des vélos volés retournent à leur propriétaire.
Et l’on a beau mettre un anti-vol de première qualité et parquer son vélo à un endroit sécurisé et visible, un voleur déterminé arrivera toujours à chaparder votre vélocipède bien-aimé.
Heureusement, à l’époque qui est la nôtre, la technologie est là pour venir à l’aide des cas les plus désespérés.
Lampe de vélo et arme anti-voleur
Exemple avec le Spylamp, un traqueur muni d’un GPS et faisant également office de lampe de vélo.
Il n’est pour l’heure diffusé qu’en Grande-Bretagne mais il existe aussi en France des systèmes équivalents, mais plutôt utilisés par les motards et autres adeptes du scooter.
Bref, ce système fonctionne relativement simplement : si votre vélo bouge alors que le traqueur est allumé, une annonce vous est envoyée sur votre téléphone portable et il est ensuite possible de suivre votre vélo (et le scélérat qui est dessus) grâce au GPS.
Le voleur n’est censé y voir que du feu grâce à l’imitation parfaite de la lampe (et pour cause, il fait aussi office de lampe).
Bon, le problème, c’est que si l’appareil devient populaire, les bandits de grand chemin (ou plutôt de piste cyclable) seront également au courant et se débarrasseront du Spylamp.
Mais il est bientôt prévu une version que l’on pourra camoufler à l’intérieur du cadre du vélo.
Pas de solution économique au vol de vélo
Le prix étant plutôt élevé (environ 140 €uros), il est évident que ça n’est pas forcément la peine d’investir dans ce genre d’instruments pouvant coûter plus cher que votre vieux biclou.
Mais est-ce la panacée, d’utiliser un système si coûteux ?
D’autres pays ont expérimenté des systèmes plus simples
Le gravage du vélo est une solution retenue dans de nombreux pays (en Allemagne ou au Danemark).
Cela permet de « personnaliser » son vélo en lui gravant votre nom ou un numéro mais il faut centraliser le tout dans un registre central pour que cela soit efficace.
Mais même si cela augmente la possibilité de retrouver son vélo – de l’ordre de 40 % – cela ne semble pas être la solution ultime.
Les voleurs peuvent donc encore dormir sur leurs deux oreilles.
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Le gravage existe en France, c’est le bicicode à paris, 5 euros à la maison du vélo bd bourdon, il existe aussi à strasbourg je crois.
C’est relié à une base de données avec vos coordonées que vous pouvez mettre à jour et ça dissuade relativement les voleurs. Je ne compredns pas que les vendeurs de vélo ne distribuent pas un petit guide pour acheter un bon antivol et bien protéger son vélo.
Bonjour,
Un nouveau système de géolocalisation est à l’essai en France.
Il est actuellement en cours d’essai chez 18 vélocistes répartis sur la France entière.
Le prix public, chez le revendeur sera inférieur à 100€.
En savoir plus ? nigiloc.com