Isolation thermique : la question de l’étanchéité
− les produits d’étanchéité à l’air doivent être pérennes et non pas posés pour tenir le temps d’une infiltrométrie ou induire un frein à la perspirance (perméabilité à la vapeur d’eau) d’une paroi (membrane d’étanchéité à l’air à capacité de perspirance, durabilité des masses collantes d’adhésifs, etc.),
− l’enveloppe étanche à l’air doit être posée dans le 1/4 intérieur du R total des parois,
− l’enveloppe thermique complète doit respecter la perspirance des parois (règle du 1 / 6). Si l’isolation d’un bâtiment évite les phénomènes de condensation par les ponts thermiques (rayonnement et conduction), elle n’a aucun effet sur le phénomène d’échange d’air extérieur / intérieur (que l’on pourrait apparenter au 3e vecteur de déperdition : la convection).
> Dans les bâtiments sans enveloppe étanche, la condensation est répartie sur toute la surface des parois et planchers, en raison des multiples points de fuite d’air.
> En revanche, lorsqu’un logement a été isolé et traité pour être étanche à l’air mais qu’il reste néanmoins un point de fuite (par exemple un potelet EDF qui n’a pas pu être colmaté), la condensation sera importante et extrêmement concentrée.
L’ étanchéité à l’air doit donc être performante et conforme à la règlementation mais aussi totale pour garantir une efficacité optimale de l’isolation et la pérennité du bâtiment.
Par ailleurs, il est important de permettre la perspirance d’une paroi. En effet, un matériau constructif est pérenne s’il peut réguler son humidité et l’abaisser.
> Une paroi doit donc idéalement être très fermée à l’intérieur puis s’ouvrir à la diffusion de vapeur vers l’extérieur (règle de perspirance de 1 à l’extérieur pour 6 à l’intérieur).
> A l’inverse, il faut éviter de mettre en place des parois étanches à la migration de vapeur à la fois vers l’intérieur et vers l’extérieur du bâtiment, car l’humidité se concentrera en leur sein.
Le renouvellement et les arrivées d’air
Il est indispensable de garantir le renouvellement d’air dans les logements.
En effet, la qualité d’air intérieur est généralement très mauvaise dans les habitations, qu’elles soient perméables ou non. Plus un logement est étanche à l’air et meilleur est le rendement de la ventilation.
Accéder à la fiche pratique : Téléchargez la fiche polluants de l’air intérieur
De plus, certains appareils fonctionnant grâce à l’air intérieur présentent un risque de refoulement accru lorsque le logement est étanche à l’air (exemple : un poêle à bois sans prise d’air externe).
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source : actes du colloque 2013 Leroy Merlin de Strasbourg
Encyclo : l’isolation thermique
A lire sur l’isolation naturelle ;
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bonjour
salop on na a cet travaille pour les esclavage
Bonjour,
Je n’ai rien compris au texte traitant de l’isolation….trop technique; à qui s’adresse-t-il?…
J’ai une maison de 30 ans en ossature bois, laine de verre et polystyrène… chauffage au poële à bois 125m2 : 6 stères en moyenne sur les 5 dernières années…. Où veut-on en venir avec les nouveaux matériaux????
« trop technique »
En effet, et réservé aux connaisseurs, car il y a encore beaucoup d’approximation que seul les professionnels peuvent contourner.
« 6 stères en moyenne »
Ceci est relativement énorme.
J’habite une maison de 105 ㎡ construite en 1980 et je ne consomme de 750 ㎏ de pellet et 1200 kWh d’appoint.
L’isolation à pour objectif de limiter les pertes d’énergie du bâtiment.
Ce n’est pas suffisant, il faut aussi une étanchéité à l’air raisonnable.
L’idée à terme est de produire (annuellement) autant d’énergie que l’on en consomme. Pour cela, l’isolation n’est pas suffisante, il faut des sources renouvelables (éolien, solaire…).