Quand on est vegan ou végétalien, il n’est pas toujours évident de passer le réveillon ou le repas de Noël en famille. Parfois on peut simplement proposer un repas de Noël vegan, mais ce n’est pas toujours possible. ConsoGlobe vous donne quelques idées pour vous permettre de passer sereinement ce moment convivial avant tout.
1. Être honnête et garder votre calme au repas de Noël
Vous avez choisi l’option la plus évidente pour vous : assumer votre manière de vivre vous êtes végétarien ou vegan, même si celle-ci vous fait passer pour un/une originale aux yeux de votre famille, et donc, défendre votre point de vue coûte que coûte. Au risque de vous attirer les foudres du tonton carnivore et de la grand-mère très à cheval sur ce que doit comporter un repas festif (passage obligé par les huîtres, le foie gras, la poularde farcie, le gigantesque plateau de fromages et la terrifique bûche au beurre).
Sondage : Repas de Noel – chapon, foie gras, huîtres ont-ils encore leur place à votre table de réveillon ?
Qu’à cela ne tienne ! Pour avoir Mamie à la bonne, soyez persuasif tout en gardant votre sang-froid, même si les arguments de la partie adverse vous font dresser les poils au garde-à-vous. Souvenez-vous qu’il n’y a peut-être pas si longtemps, vous aussi vous délectiez de cette cuisse de poulet rôtie (vous en mangiez même la peau dorée et craquante !) et vous resserviez plutôt deux fois qu’une de ce savoureux Chaource crémeux à souhait.
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On récapitule les arguments
Exposez vos arguments avec calme, insistez sur l’idée que votre décision n’est ni une mode, ni une façon de se faire remarquer, mais une résolution mûrement réfléchie et basée sur un faisceau d’éléments solides (réchauffement planétaire, appauvrissement des terres arables, diminutions des ressources alimentaires et augmentation de la population mondiale, souci réel du bien-être animal, non-obligation de manger de la viande pour être en bonne santé, etc.)
Il faut vous mettre les « végano-sceptiques » dans la poche, pas vous en faire des ennemis
jurés ! Votre défense doit-être imparable, sans failles.
2. Évitez les problèmes au repas de Noël
Feindre l’embarras gastrique :
Vous pouvez prétexter une légère indisposition qui vous empêche de profiter des agapes, et donc vous contenter de « choses qui passent bien ». Mais attention, cette stratégie n’est pas pérenne, vous ne pourrez pas la réutiliser chaque année au risque de susciter de la suspicion !
3. Amener votre propre repas :
On rejoint ici l’option n°1. Certes, vous n’allez pas passer inaperçu, mais après tout… Une fois le regard des curieux satisfait, vos hôtes risquent rapidement de s’intéresser plutôt aux mets dont ils vont eux-mêmes se délecter. Et l’avantage de cette prise de position immédiate, c’est que passé l’effet de surprise, vous pourrez sans problème réitérer l’expérience les fois suivantes, quelle que soit d’ailleurs l’occasion. Il se peut même que devant votre bonne volonté, ceux qui vous invitent vous proposent de vous faire un menu à part. Veinard·e ! Ne refusez pas cette main tendue, au contraire, montrez-vous conciliant·e, c’est une manière de les inclure dans le mouvement que vous soutenez et, pourquoi pas, faire des adeptes !
4. Lâchez un peu de lest
Dans tous les cas, ne jamais oublier cet adage plein de sagesse : « ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui » Sous-entendu, chacun est libre de faire ce qu’il veut, à la condition que ça ne nuise à quiconque. Donc, amateurs de viande et vegan peuvent partager la même table en bonne entente, il suffit de faire preuve d’ouverture d’esprit… et ce, des deux côtés !
N’hésitez pas à partager vos astuces !