Révolution : le plus gros fonds du monde impose le bien-être animal aux géants de l’agroalimentaire !

Le fonds souverain norvégien, le plus grand du monde, exige désormais des entreprises dans lesquelles il investit qu’elles respectent les normes internationales de bien-être animal. Une décision applaudie par les défenseurs des animaux.

Rédigé par Anton Kunin, le 27 Jan 2025, à 9 h 31 min
Révolution : le plus gros fonds du monde impose le bien-être animal aux géants de l’agroalimentaire !
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Cette mesure, en ligne avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), pourrait transformer l’industrie agroalimentaire mondiale. Avec des investissements dans près de 9.000 entreprises, ce fonds montre l’exemple d’un investissement public responsable.

Épargner les animaux de la faim, de la peur, du stress et des blessures

C’est une victoire pour les animaux : le Fonds souverain norvégien, le plus gros du monde, qui gère environ 1.700 milliards d’euros d’actifs, intègre désormais des critères de bien-être animal dans ses décisions d’investissement, conformément au Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Ce code vise à épargner les animaux de la faim, de la peur, du stress et des blessures.

Selon Live Kleveland, porte-parole de l’Alliance pour la protection des animaux, cette évolution marque un premier pas important. Depuis des années, cette organisation milite pour que le bien-être animal soit reconnu comme un facteur essentiel par le fonds. Désormais, des producteurs de porc, par exemple, comme Tyson Foods ou WH Group, devront respecter ces attentes sous peine de voir leurs relations financières avec le Fonds remises en question.

Le Fonds souverain norvégien, un accélérateur de changement au niveau mondial en termes de bien-être animal

Le fonds norvégien n’est pas qu’un simple acteur financier. En imposant des normes strictes, il influence des milliers d’entreprises et inspire d’autres investisseurs. Cette nouvelle directive met en lumière des pratiques jusque-là ignorées dans l’industrie agroalimentaire, en encourageant un dialogue sur la durabilité lors des assemblées générales.


Cependant, des défis subsistent. Certaines voix, notamment au Parlement norvégien, jugent cette avancée insuffisante. Une minorité propose de retirer les investissements des entreprises qui ne respectent pas les standards norvégiens de bien-être animal. Les militants, comme Live Kleveland, espèrent des mesures plus spécifiques pour bannir les investissements dans les élevages intensifs, souvent décriés pour leur cruauté et leur insoutenabilité.

Un engagement porteur d’espoir

Le fonds souverain norvégien montre que la finance peut être un levier pour améliorer la condition animale. En intégrant des critères éthiques et en suivant les recommandations de l’OCDE, il invite les entreprises à adopter des pratiques plus responsables. Ce changement, bien qu’incomplet, pourrait néanmoins amorcer une transformation globale dans la manière dont les animaux sont traités dans les chaînes d’approvisionnement.

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

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