Cette fois, les choses sérieuses commencent. À Lyon Saint-Exupéry, début octobre, des robots valets prendront en charge votre voiture sur le P5, réservé au stationnement longue durée. Plus besoin de chercher une place dans les allées, c’est le robot qui le fera à votre place pendant que vous serez déjà en route pour aller prendre votre avion.
Plus besoin de chercher une place dans le parking grâce aux robots valets
Concrètement, les utilisateurs du P5 n’auront qu’à venir garer leur véhicule sur une zone d’attente provisoire située à l’entrée. Une fois leurs bagages déchargés, ils n’auront pas à laisser leurs clefs à un voiturier : c’est un robot sur roues, tout plat, qui viendra prendre la voiture en charge en se glissant délicatement dessous !
Une fois le véhicule soulevé de quelques millimètres, le robot le conduira dans une zone de stockage, où les voitures sont rangées les unes contre les autres, à quelques centimètres de distance.
Le robot soulève la voiture et va la garer
L’intérêt est évident : grâce à ces robots, les voitures, une fois garées, occuperont moitié moins de place ! Plus besoin de larges allées où deux voitures peuvent se croiser ou manoeuvrer. Plus besoin d’allées piétons, ni non plus d’espace suffisant entre les voitures pour pouvoir ouvrir les portières sans heurter la voisine. Les robots inventés par la firme américaine Stanley Robotics sont censés permettre de faire économiser jusqu’à 50 % de place.
Le tarif, pour les utilisateurs du parking, restera le même. En revanche, pour l’aéroport, l’utilisation des robots, et le gain de place réalisé, permet d’augmenter la capacité de stationnement en dépensant moitié moins que pour construire des places de parking supplémentaires.
50 % de gain de place de stationnement
Si l’on ajoute que pour le passager, le gain de temps et le confort sont plus que notables, ce service pourrait faire des émules ailleurs. Sauf à ce que des clients se plaignent d’égratignures, ou pire, sur leur voiture, mais cela, on ne le saura qu’à l’usage…
Courant septembre, seules quelques dizaines de véhicules, ceux d’employés de l’aéroport, seront garés par les robots, mais le service sera ouvert aux clients dès octobre. À terme, ils pourraient gérer jusqu’à 3.000 places de parking, sur les 8.000 que comprend l’aéroport.