RSE : ces multinationales qui veulent sauver le monde

Rédigé par Jean-Marie, le 11 Oct 2014, à 11 h 19 min
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Sauver le monde : le CAC 40 s’engage aussi

Et même les investisseurs, les fonds de pension et certains hedge funds, se convertissent. Pour preuve, le récent classement des entreprises du CAC40 les plus engagées. Des entreprises du CAC 40, plus de la moitié sont fortement engagées dans cette démarche.

« Déjà très développée en matière environnementale et sociale, la maturité peut encore progresser sur le front des relations avec les sous-traitants ou la gouvernance », souligne Patrick d’Humières, directeur de l’institut RSE, copilote du palmarès. Mais il remarque aussitôt le rôle incitatif des investisseurs  : « cet engagement répond à une vraie demande des investisseurs ». Et ceux-ci sont puissants : « les fonds d’investissements responsables gèrent aujourd’hui 13 000 milliards de dollars, dont 49 % en Europe, la France étant le coeur de ce mouvement », rappelle Marc Lefevre, directeur Europe des introductions de Nyse-Euronext. .

Les sociétés les plus engagées

classement-2014-RSE-CAC40
Airbus arrive en tête de ce 1er classement réalisé sur l’engagement des grandes sociétés françaises en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Bien entendu les multinationales ne sont pas les seules à s’engager et de nombreuses PME un peu partout, elles aussi, s’engagent sur des voies éthiques, vers l’économie positive ou le respect de l’environnement. C’est, pour n’en citer qu’une, le cas de la PME Pocheco, une entreprise nordiste exemplaire par l’exhaustivité de sa démarche.

Vers un changement de modèle ?

Le système actuel repose sur le fait de vendre de plus en plus de biens aux marchés émergents, ce qui suppose souvent des biens « non durables » et périssables. C’est la vocation même du secteur des « biens de consommation » que de les renouveler le plus vite possible et l’émergence de l’économie circulaire ou de l’économie de la fonctionnalité n’a pas réussi à changer fondamentalement les choses pour l’instant.

Ce sera le cas quand on aura trouvé comment « créer de la valeur » à partir de la collecte des biens en fin de vie, de leur recyclage et réparation, à partir de la location ou du partage des biens plutôt que de leur achat.

A lire aussi :

[1] Une enquête Enjeux Les Echos, Octobre 2014

[2] Global Consumer Goods Forum : Acting together to position the industry as a leader in protecting against climate change, reducing waste and promoting compliance with good working and environmental practices.

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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. Pour les industriels,il faut produire ensuite commercialiser sans tenir compte du reste.Pour des industries agro alimentaire qui opèrent dans le domaine du cacao par exemple en Côte d’Ivoire, ils veulent uniquement les fèves de cacao qui sont fruit du travail des enfants et le reste, ce sont des conférences et des séminaires sans suivi sur le terrain. C’est la course aux frics point barre.

  2. Je suis atterrée de voir de telles commentaires sur les entreprises, comme si elles étaient toutes la pour faire du profit a tout prix. Je travaille depuis plusieurs années pour les aider a un développement plus respectueux des hommes et de l’environnement. Il ne faut pas les mettre toutes dans le même panier. Il s’y trouvent de nombreuses personnes qui essaient de les faire évoluer et plusieurs entreprises ont des engagements sincères. Faire du profit n’est pas un gros mot lorsque c’est entre autres pour financer des œuvres caritatives. On critique beaucoup les entreprises qui donnent, on dit sur c’est pour s’acheter une bonne conscience, mais, comment vivraient les associations sans les entreprises? Les États sont exsangues, les menages français aussi. Par exemple en matière de lutte contre l’obésité si les entreprises ne donnaient pas les associations ne pourraient simplement pas vivre. Arrêtons de croire que les entreprises sont sans valeurs. Plutôt que de quitter le navire, agissons pour le faire changer.

  3. Qui peux croire à de telles affirmations? L’exemple de l’Indonésie, dans lequel j’habite une grande partie de l’année, prouve le contraire: le salaire moyen est de 113 euros, avec atteinte aux libertés syndicales régulières, des grandes multinationales pour la plupart étrangères, qui exploitent horriblement les travailleurs, pillent l’économie et détruisent l’environnement du pays.

  4. Ça fait du bien de voir que les cchoses bougent

  5. Total 10ème du classement avec un 12/12 en environnement!!??

    Une étude scientifique publiée dans la très sérieuse revue Climatic Change a placé Total en 13ème position des entreprises les plus polluantes au monde.

    C’est à se demander comment sont définis les critères de notation de ces sociétés soit disant « engagées »… Les rapports RSE restent avant tout un outil de communication pour la plupart de ces grands groupes.

  6. Je ne crois pas aux états d’âme de ces entreprises, elles sont là pour faire du fric, elle donnent, c’est pour mieux vendre aux pays pauvres, les habituer à consommer plus, se donner une image positive, de ce fait elles gagneront plus de fric en leur vendant leurs marchandises.

  7. Superbe article instructif et qui change un peu ma vision des grandes entreprises

    • tout cela n’est que de pieux discours, de pieux écrits qui dans les faits ne sont pas respectés. C’est de la communication car leur consomm-acteurs se sont détournés d’eux depuis des années et entraînent chaque jour leur famille, amis, collègues et contacts sur réseaux sociaux. On n’a plus 4 ans pour croire aux contes et merveilles. J’ai travaillé dans le domaine de la qualité, sécurité et environnement avant de fuir pour garder mon âme. Le développement durable, la RSE, tout ça n’est que fumisterie ! du marketing

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