Nouvelle étape dans ce grand dossier qui nous dévoile comment on mène le consommateur par le bout du nez. Des techniques qui ne sont parfois pas encore intégrées dans l’enseignement des écoles… ou bien des contorsions sémantiques réalisées dans le cadre de la légalité.
Les ruses légales de l’industrie alimentaire.
Nous sommes un pays qui a le chic pour accumuler les dispositions légales et réglementaires à propose de tout. Cette complexité n’empêche pas, certains diraient que cela favorise, l’utilisation d’astuce qui visent à rouler le consommateur dans la farine.
C’est ainsi qu’une soupe à l’ancienne peut se targuer d’un savoir-faire et d’ingrédients de qualité alors qu’elles contient moult additifs. C’est ainsi qu’une volaille peut être vendue mélangée à de l’eau et à des arômes artificiels. Même le bio n’est pas à l’abri et ne tient pas toujours ses promesses.
La réalité … sous emballage flatteur
L’organisation Foodwatch, dédiée à la défense des consommateurs en matière d’alimentation, a dénonce ces pratiques inacceptables et a fait un petit inventaire de ces habitudes douteuses de nos supermarchés.
« Difficile pour les consommateurs d’y échapper, explique Ingrid Kragl, directrice de l’information de Foodwatch. Ces ruses de l’industrie alimentaire sont parfaitement légales. Les fabricants en profitent, confortés par des réglementations laxistes et le laisser-faire de la plupart des pouvoirs publics. Là est le véritable scandale.
Les ruses de langage des grandes marques
L’association a livré 5 exemples à l’appui de son indignation :
Maggi (Nestlé), soupe boeuf-carottes aux vermicelles, saveur à l’ancienne.
Avec cette soupe, Nestlé fait référence aux saveurs d’un plat de la tradition culinaire française. Bien que le visuel sur l’emballage présente un généreux morceau de boeuf, le produit n’en contient pas : on y trouve juste 1,1 % de jus de cuisson de boeuf.
Cette soupe compte plus de fécule, d’exhausteurs de goût artificiels, de sucre et de sel que de viande. Le « Code de la soupe », une réglementation rédigée par l’industrie elle-même, rend de telles pratiques possibles et ne protège pas les consommateurs de ces comportements abusifs.
E.Leclerc, blanc de dinde Tradilège, Marque Repère.
L’emballage mentionne « qualité supérieure » et « 100 % filet », ce qui ne signifie pas 100 % de viande. En réalité, le produit contient 16 % d’eau qui inclut du gélifiant à base d’algue, du colorant et d’autres additifs, soit l’équivalent de presque une tranche sur six.
Le fait que les produits de la Marque Repère soient bon marché n’est en rien une excuse.
Vrai (Triballat Noyal), yaourt arôme naturel fruits rouges.
Le slogan des produits laitiers biologiques Vrai est : « Le bonheur est dans le Vrai. » Avec son yaourt arôme naturel fruits rouges, Vrai choisit l’ambiguïté en présentant le produit pour ce qu’il n’est pas.
Ce laitage ne contient pas de morceaux de fruits mais seulement un arôme à hauteur de 1,1 %… et cet arôme n’est même pas bio.
Lustucru (Panzani), tortellini jambon cru parmesan.
Lustucru, appartenant au groupe espagnol Panzani, est l’une des marques de pâtes préférées des Français. Une confiance qui n’est, à nos yeux, pas méritée. Bien que l’emballage mette en avant du jambon cru et du parmesan dans des tortellini « plus généreux », le paquet de pâtes contient en réalité à peine une petite cuiller de parmesan.
Il y a 24 % de jambon cru ; le reste de la farce n’est que remplissage à base d’ingrédients standards voire bon marché : eau, flocons de pommes de terre, crème fraîche, semoule de blé dur et poitrine de porc fumée.
Puget (Lesieur), vinaigrette huile d’olive extra, vinaigre balsamique, tomates séchées.
Puget est la marque d’huile d’olive préférée des Français. Forte de cette réputation, Puget vend une vinaigrette qui annonce être à base d’huile d’olive extra, vinaigre balsamique et tomates séchées. Mais ces ingrédients a priori de qualité ne constituent qu’un tiers du produit.
La vinaigrette Puget est surtout composée d’ingrédients meilleur marché : eau, huile de colza, vinaigre blanc et rouge, purée de tomates. Et à peine 1 % de tomates séchées !
Voyez d’autres exemples d’allégations trompeuses : Comment éviter les pièges du marketing alimentaire ?
Foodwatch invente les consommateurs à réagir en signant une pétition. »
Pétition foodwatch : www.foodwatch.fr/leclerc
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Je déplore ceci:dans les ilots » vive la Bourgogne, soyons fiers de nos régions, coeur de Bourgogne » etc… etc..le consommateur pense trouver du miel d’apiculteurs, de Bourgogne;
or, la plupart des miels qui y sont, sont importés ( Italie, Espagne etc..)qu’y a til de bourguignon la dedans? à part le négociant?
c’est, dans l’esprit du consommateur : confusionnel, voire trompeur !
Cet article est intéressant, dommage qu’il soit si succinct (j’aurais apprécié plus de détails sur les appellations ambiguës les plus utilisée).
Un exemple de mots sur lesquels ils jouent : le poulet fermier. Ça ne signifie rien à part que le poulet est récupéré dans une ferme. Pour être sûr de la qualité de son élevage il faut prendre un poulet « label rouge ».
Sur un pot de « miel d’Ardèche », les producteurs ne mentionnent jamais s’ils sont récoltants ou pas. Il est seulement précisé sur le pot que le miel est « sélectionné » par eux. Pas très clair !
chez leclerc ,dans le rayon miel à hauteur d’yeux nous avons les pots de miel avec la grosse étiquette LES RUCHERS DE BOURGOGNE!!!!!!!
vous pensez chic !!du miel de terroir je l’achète!Retournez le pot c’est un miel d’Espagne!!!j’appelle cela tromper les clients!!Leclerc représente exactement l’endroit que les clients devraient le plus possible éviter!!Dans tous les rayons il y a de la malbouffe!!
excuse moi je vois que mes commentaires sont bien la et , je n avais pas mis sur l encadrer ( montrer plus de messages) je m excuse ….
oup c’est pas l arnaque mais bien escroquerie comme l a dit pebe 59 je me suis trompeé de vocabulaire … oui c’est bien l escroquerie , moi aussi je vais au reseau biocoop , dommage je trouve un peu plus cher , mais je prends que l essentielle … et c est vrai ce que dit annie , je suis bien d accord je pense que la politique s en fiche ! car avec tva , l argent va pour l état et ça fait vivre des entreprises…apres chacun est responsable de leur santé et a nous d expliquer a nos chers enfants de ne pas laisser faire aux empoisonneurs … pour ma fille ( 9 ans ) ,je lui avait acheter un livre » ton corps n est pas une poubelle’ d aline bossi et florent lamiaux , qui est adapter aux enfants et ado j ai trouver tres bien pour commencer des le plus jeune age et, souvent ils ne croient pas aux parents , comme ça avec le livre ça leur fera reflechir … au depart je lui avait dit de ne pas toucher ce livre qu il est pour moi ( en fait c était pour elle ) et me dit je te la pique ça a bien marcher …. j ai trouver dans un magasin de satoriz ….
Il est évident que le bio des grandes surfaces est une escroquerie, car produit avec les mêmes méthodes que les autres. Privilégiez l’achat chez les producteurs locaux et, à défaut, dans les réseaux qui affichent leur déontologie. Moi, j’achète dans le réseau Biocoop, présent sur tout le territoire.
j ai exprimer mon avis et vous effacer mon message ??? pour quelle raison ??? vous ne voulez pas publier mon message ???? c est que vous nous cacher qqs choses ??? est ce jean marie qui contrôle les messages des avis ???
ça s appelle l arnaque gratuite , mes parents travaillais a la ferme, il y avait des œufs qui n ont rien avoir avec celui du commerce et meme bio , les vraies œufs bio ont des formes irregulieres , coquilles blanche au plus rosés et tachés , et a l interieur , il est bien jaunes parfois jumelés le gout plus prononcés parfois œuf tres gros , le mieux c’est d aller directement a la ferme ou avoir chez soi mais certains n ont pas d acces ceux qui vivent a la ville j espere le retour en arriere concernant les aliments exemple légumes pour amap viande ou volailes et œufs directement a la ferme et fruits aussi
il faut chercher ou trouver sur le site et demander renseignements et grouper moins cher si possible et fais maison si on a le temps. pour le yaourts je fais maison c’est tres facile et tres rapide lait bio et 4 pots de yaourts bio vous en aurez pour 2 semaines d economies et bien meilleurs … je n achete que des aliments essentielles de bases ensuite , je me debrouille , je n achete plus de yaourts aux fruits , gâteaux ( rare) etc… moins de gaspillage et mieux on se porte ….. au faites les poules manges des épluchures de légumes de vers de terre et aller lire le livre le modele paléo de mark sisson edition de thierry souccar a lire absolument il est vraiment top et une prise de conscience …..je vous conseille vivement , vous l aurez comprit…..
Ce qui me pose problème c’est que ces empoisonneurs continuent en toute impunité!!! Comment cela est-il possible??? Les politiques semblent bien impuissants devants ces lobbies!!
C’est TRES GRAVE ce que font ces entreprises….Ce sont des menteurs… écrire des mensonges pour nous faire consommer….C’est méchant et HONTEUX.
John
il y en a beaucoup de ces tournures rusées qui induisent en erreur les consommateurs.
Une qui m’irrite depuis longtemps : les poulets ou les eoufs de poules « élevés en plein air » qu’est ce que ça veut dire exactement ?
Un petit carré d’herbe entouré de murs, mais sans toit ?
ou une possibilité de sortie à l’extérieur par une ouverture pas si grande, j’ai vu un saisissant reportage sur les oeufs « bio » low cost, où les poules sont tellement nourries de graines à l »intérieur d’un vaste bâtiment, qu’elles n’ont jamais l’idée ni l’envie d’aller voir dehors, en franchissant cette ouverture pour picorer insectes et vers de terre dans l’herbe ?
« Elevées en plein air », ce n’est pas la même chose que « élevés en liberté », pouvoir manger ce qu’elles ont toujours mangé avant les géniales et économiques nourritures de notre époque. Mais les pauvres poules gavées de graines ont l’air, juste l’air, d’être élevées en liberté…
De ma vie je n’ai acheté un produit que vous indiquez au dessus.