Les multiples rebondissements dans l’affaire du glyphosate montrent à quel point le sujet est sensible. Depuis mars 2016, la Commission européenne reporte le vote sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, soumise aux lobbies (de Monsanto notamment) et aux pressions de la société civile.
Hier encore, mercredi 25 octobre, les États membres ont reporté le vote, alors que le Parlement avait voté mardi pour l’interdiction et la Commission pour le renouvellement de son autorisation.
Quelle est la position de la France dans l’interdiction du glyphosate ?
En France, c’est une bataille idéologique interne entre les ministres de l’Écologie et de l’Agriculture qui s’est jouée en arrière-plan. Hier, le Premier Ministre s’est prononcé officiellement en faveur d’une prolongation de l’autorisation du glyphosate de trois ans, « raisonnable pour développer en parallèle la recherche et de nouvelles pratiques de substitution » au pesticide controversé. C’était la position de Nicolas Hulot, qui semble être sorti vainqueur du débat.
Quelles sont les alternatives au glyphosate ?
Et si dans trois ans, le glyphosate était enfin interdit, quelles seraient les alternatives ? En France, il est aujourd’hui utilisé sur plus d’un quart des grandes cultures (blé, colza, tournesol…) Il serait même encore utilisé dans les forêts, révèle Reporterre, alors que son utilisation sur les espaces publics est théoriquement interdite depuis le 1er janvier.
Les solutions pour les agriculteurs : revenir au labour, une alternative peu écologique mais qui permet d’enlever les mauvaises herbes mécaniquement. Ou tout simplement, favoriser les techniques de culture plus écologiques : l’agriculture biologique bien entendu, mais également l’utilisation de la lutte biologique (coccinelles contre les pucerons par exemple) ou le recours au semis direct sous couvert, une technique agricole alternative qui permet d’éviter l’utilisation d’herbicides.
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Ces techniques nécessitent un certain savoir-faire, et donc une formation des agriculteurs : une prolongation de l’autorisation du glyphosate pour trois ans permettrait aux agriculteurs de se former à ces techniques alternatives.
Illustration bannière : Un agriculteur qui pulvérise des pesticides – © pfalztv
A lire absolument
Mais j’ai lu que l’agriculture biologique n’interdit pas le BOUILLIE BORDELAISE considérée par les spécialistes comme toxique, alors qui écouter ?? comment une agriculture peut être nommée « biologique » ??? quand une énorme quantité d’agriculteurs, éleveurs, maraîchers, etc. etc. empoisonnent la terre, l’eau, l’air, les fleuves, les mers, les océans, etc. (même sur l’Everest on retrouve des traces de pesticides….) et que la minorité des quelques braves gens qui se sont mis à cette agriculture BIO sont eux mêmes pollués par tous ces pesticides, herbicides, fongicides, engrais chimiques, etc. etc. contenus dans l’air, l’eau, les fleuves et j’en passe……..
« culture plus écologiques : l’agriculture biologique »
En quoi est-ce « plus écologique »?
L’agriculture biologique est plus écologique car elle interdit les pesticides et les engrais chimiques de synthèse, ici en l’occurrence le glyphosate. Cela évite à ces substances toxiques et potentiellement cancérigènes de contaminer les cultures, les sols, les eaux de surface et souterraines et de tuer la biodiversité.