Les saumons sauvages situés près de l’île de Vancouver, vont-ils être malades en raison du sang contaminé déversé dans l’eau ? C’est le risque. Mais que fait le ministère des Pêches et Océans Canadien ?
Du sang contaminé déversé d’une usine de transformation de poisson
Il y a deux ans, en 2017, le Canadien Tavish Campbell découvrait lors d’une plongée dans la baie Brown’s, du sang et des déchets sortant d’un tuyau. Les analyses ont révélé que le sang contenait de l’orthoréovirus. Il proviendrait de Brown’s Bay Packing, une entreprise de transformation de poisson titulaire d’un permis fédéral et provincial qui transforme le saumon d’élevage.
La présence de l’orthoréovirus dans les eaux de la baie pose un réel problème sanitaire. Il est en effet extrêmement contagieux et peut contaminer d’autres poissons en provoquant une inflammation au niveau des muscles et du coeur. Pourtant, le ministère de l’Environnement ne voit pas pourquoi cette situation pose problème. Il estime que le virus a une faible capacité à causer la maladie et ne risque pas de rendre malades les saumons sauvages qui passent dans les eaux de la région.
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Un déversement de déchets de poisson qui semblerait légal
Selon Dave Stover, le directeur de la ferme piscicole, le ministère de l’Environnement (MPO) leur a délivré un permis de traitement des eaux usées complètement remanié. « Notre nouveau permis contient les paramètres d’analyse de la qualité de l’eau les plus stricts et les exigences de surveillance continue des effluents de traitement du poisson sur la côte » rassure-t-il.
Mais cette mesure suffira-t-elle ? Selon Tavish Campbel, le risque que les saumons sauvages se retrouvent contaminés est bien réel. Pour le Canadien, il existe « un véritable conflit d’intérêts entre MPO et l’industrie piscicole, à la fois chargé de réglementer et de promouvoir l’activité ». Affaire à suivre.
Illustration bannière : La fuite de sang contaminé – © Capture d’écran Tavish Campbell – Instagram
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Nous, être humain, effectuons sur cette terre qu’un cours passage mais que de dégâts et que peu de conscience humaine. Le pire ennemi pour l’homme est lui même. La solution ? Devant tant d’aberration il devient difficile de supporter les informations et nous(surtout nos enfants) allons payer durement le fait de laisser faire, ou d’avoir laisser faire.