Refuge des pirates avant de devenir le Honduras britannique, une colonie anglaise, puis de retrouver son indépendance en 1981, ce micro-État, difficile à placer sur une carte, compte aujourd’hui près de 350.000 habitants, dont 200.000 vivent de l’océan Atlantique qui borde l’est du pays. Mais ces dernières années, les écosystèmes ont été endommagés par les constructions côtières et des projets de forages pétroliers les menacent encore plus. Le WWF entre en action pour faire pression.
Le WWF s’inquiète : Belize et sa biodiversité sont en danger
Ce pays d’Amérique centrale abrite de grandes richesses naturelles et culturelles : d’abord, c’est une fantastique mosaïque humaine (Créoles, descendants d’esclaves noirs ou de pirates anglais, chinois…) qui évolue dans une atmosphère haute en couleurs, où se mélangent traditions british et coutumes caraïbes.
Côté terre, on peut visiter des temples mayas cachés dans la jungle, ou encore observer des jaguars et des singes hurleurs. Côté mer, nombreux sont ceux qui viennent pour se relaxer sur des plages idylliques ou explorer son immense barrière de corail inscrite à la liste du patrimoine en danger de l’Unesco depuis 2009. Pourtant, c’est dans l’un de ces atolls que se trouve le célèbre Grand Trou Bleu, une grotte circulaire aux parois abruptes, profonde de 120 m, que plébiscitent les plongeurs du monde entier.
La barrière de corail et les côtes de Belize, des écosystèmes en péril
Dans ces eaux évoluent près 1.400 espèces différentes, dont 500 de poissons et 100 de coraux, et surtout la plus importante population des derniers lamantins des Caraïbes ainsi que des requins et des tortues également en danger d’extinction. Leur survie réside donc énormément dans la préservation de leurs habitats respectifs.
En effet, le développement d’infrastructures côtières telles que des hôtels ou des industries a déjà mené à la destruction des coraux mais aussi de nombreuses mangroves, qui rappelons-le comptent parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Or la dégradation rapide de récifs coralliens et des mangroves, est préoccupante car ce sont des stabilisateurs efficaces pour les côtes fragiles, qui sont à présent, menacées par l’érosion, les ouragans, ou même les tsunami.
Dans la pétition adressée au Premier Ministre, le WWF rappelle également que la barrière de corail contribue à hauteur de 15 % du PIB annuel du pays : 15 millions de dollars (US) pour la pêche industrielle et 200 millions de dollars grâce aux activités touristiques. Ainsi, il est important pour les habitants comme pour le reste du monde de protéger la barrière de corail du Belize : ensemble, empêchons les nouvelles prospections pétrolières pour ne pas transformer ces étendues marines du Belize, d’un bleu magnifique en un trou noir.
Pour participer à cette action du WWF, signez la pétition